Par Marie-Ève Bélanger. Cahiers de l'IREF, no 15
Prix du meilleur mémoire 2005 (Concentration en études féministes)
Cet ouvrage propose une réflexion sur l’écriture des femmes sur la guerre à travers la mise en parallèle de deux romans dont le thème central est la résistance : Les hommes qui marchent de Malika Mokeddem (1990) et de Iran, les rives du sang, de Fariba Hachtroudi (2000). Puisque ces romans placent l’oppression des femmes à l’avant-plan d’un système guerrier, ils soulèvent des questionnements similaires : Quels liens existent entre toutes les formes d’oppression ? Comment la représentation de femmes résistantes transgresse-t-elle la conception stéréotypée du genre sexuel en vigueur dans les sociétés dépeintes ? En quoi l’expérience spécifique des femmes dans la guerre peut-elle engendrer une autre vision du monde ? Afin de répondre à ces questions, l’auteure fait appel à des théories féministes sur le concept de genre, sur le rapport entre les femmes et la guerre, sur le corps approprié et sur l’espace sexué.
Cette publication est disponible en libre accès