• Offres d'emplois en études féministes
     

Auteur : Hildgen, Bronja

Tournée des cégeps - Foire féministe: féministes dans la cité

Neuf membres étudiant·e·s de l’IREF ont obtenu une bourse pour participer à la Tournée des cégeps. Cette activité s’inscrit dans le projet Foire féministe : Féministes dans la cité, un projet de mobilisation des connaissances porté par Chiara Piazzesi, professeure au département de sociologie à l'UQAM et dont les différents volets déploieront jusqu'en avril.

Douze cégeps participent à cette activité: Collège de Maisonneuve, Collège Montmorency, Collège Ahuntsic, Cégep Édouard-Montpetit, Collège Lionel-Groulx, Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec, Cégep de Rosemont, Cégep du Vieux Montréal, Cégep de Saint-Laurent, Cégep Marie Victorin, Cégep de Sherbrooke, Collège de Bois-de-Boulogne.

Vous trouverez ci-dessous les détails de la programmation.

Pour consulter l'horaire sur le calendrier de l'IREF.

Pour contacter l'équipe de la Foire : foirefeministe.iref@gmail.com


Amaia Nerea Aizpuru Arrillaga (sociologie)

Titre :  Femmes qui pratiquent le CrossFit : relation au corps et standards de beauté 

Description : Montréal et Bilbao : dix femmes prennent la parole sur leur pratique du CrossFit. Cette recherche documentaire porte sur leurs vies et les défis qu'elles rencontrent à travers ce sport aux hauts standards athlétiques et performatifs qui transgresse les stéréotypes de genre. 

Disciplines : Sociologie, sport, arts 

Biographie: Avec une maîtrise en philosophie et plusieurs années d'expérience comme entraîneuse sportive, Amaia Nerea Aizpuru Arrillaga, d'origine basque, vit actuellement à Montréal et est doctorante en sociologie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses recherches portent sur l’empowerment des femmes à travers le sport et le corps, tout en intégrant le travail avec l'image et le documentaire ethnographique. Sa thèse, intitulée Femmes en performance : Analyse socio-ethnographique et féministe de la pratique des CrossFiters amateurs à Bilbao et à Montréal, sera le premier projet de recherche-création présenté au département de sociologie de l’UQAM. Amaia Nerea est membre étudiante du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et de l'Institut de recherches et d’études féministes (IREF) depuis 2019.


Amélie Fontaine-Dupont (histoire de l'art)

Titre : Autonomie corporelle et sexuelle des femmes 

Description : Au croisement de l’histoire de l’art et du féminisme, la présentation explore les autoportraits de l’artiste Hannah Wilke. À partir de sa pratique artistique, il est question d’approfondir la réflexion sur la culpabilisation et la répréhension des femmes qui font usage de leur corps et de leur sexualité à des fins d’émancipation. 

Disciplines : Histoire de l’art, arts.

Biographie: Amélie Fontaine-Dupont est étudiante à la maîtrise en histoire de l'art à l'UQAM et détient un baccalauréat en histoire de l'art de l'Université Laval. S’intéressant autant aux études féministes qu’à l’art contemporain, ses recherches actuelles portent sur l'auto-objectification sexuelle comme forme d’agentivité et d’activisme féministe dans les œuvres performatives de l'artiste états-unienne Hannah Wilke. Amélie est membre étudiante de l'Institut de recherches et d'études féministes de l’UQAM et du Réseau québécois en études féministes. Elle occupe également le poste de responsable des communications de l'Association des cycles supérieurs en histoire de l'art de l'UQAM. En parallèle à ses études, elle travaille à la Galerie de l'UQAM et intervient ponctuellement en tant que médiatrice culturelle à l'occasion d'évènements artistiques et d’expositions. 


Fallon Rouillier (histoire)

Titre : L’archive, structure de nos mémoires : mais qu’est-ce qui est archivé et par qui ? 

Description : Au cœur du Plateau Mont-Royal, un groupe d’amies décide de mettre sur pied Traces : Archives lesbiennes de Montréal, dont l’ouverture officielle a lieu le 14 avril 1983, au restaurant algérien La Kahéna. Alors que ce projet existe toujours quarante ans plus tard, cette présentation vise à brosser un portrait de son histoire et interroge au passage, le rôle de l’archive dans la construction de nos mémoires collectives.  « Parce que partout où ce que tu vas dans la vie, tu laisses une trace de toi-même » - Bernice Butler, membre fondatrice des Archives Traces lesbiennes de Montréal. 

Disciplines : Histoire, philosophie, sociologie, politique, bibliothéconomie, muséologie, queer studies.

Biographie : Fallon est candidat·e à la maîtrise en histoire à l’UQAM. Ses recherches portent sur l’histoire d’un centre d’archives communautaire lesbien fondé en 1983 sur le Plateau Mont-Royal. Entre l’histoire des mouvements sociaux, des communautés queers et de la ville, iel s’intéresse au rôle de l’archive dans la construction des mémoires collectives ainsi qu’aux liens intergénérationnels au sein des communautés marginalisées. Fallon habite à Tio’Tia : Ke, Montréal, qui est situé sur le territoire de la nation Kanien’keha :ka. 


Mathilde Thomas (design de l'environnement)

Titre : Le design de l’environnement au quotidien : Quand les objets, les bâtiments et la ville discriminent

Description : Des toilettes aux transports en commun, en passant par les salles de classe, la manière dont les espaces sont conçus peut avoir un impact sur notre bien-être et nos possibilités. Cette conférence explore comment le design, souvent pensé pour un utilisateur type (homme, blanc, valide, cisgenre), exclut une grande partie de la population. En s'appuyant sur les théories féministes, nous verrons comment repenser ces espaces pour qu'ils soient plus adaptés aux besoins de chacun·e.  Pour rendre ces enjeux plus accessibles, cette recherche sera adaptée en bande dessinée, un format pour susciter le débat et inciter chacun·e à repenser notre rapport à l'espace.

Disciplines : design, architecture, urbanisme, arts, méthodes qualitatives

Biographie : Mathilde Thomas est étudiante à la maîtrise en design de l'environnement, en recherche-création avec une concentration en étude féministe. Elle est également titulaire d'un Diplôme National des Métiers des Arts et du Design (DNMADe), équivalent d'un Baccalauréat, en design d'innovation sociale. Après avoir observé l'importance du design dans des institutions liées au soin, comme La Fabrique de l'hospitalité à Strasbourg, elle approfondit sa pratique au sein de la coopérative de design de service, Meilleur Monde. Intriguée par les biais inhérents au design de l'environnement, qui tendent à négliger la diversité des utilisateur·ice·s et des contextes dans lesquels ils s'inscrivent, Mathilde explore comment les théories féministes peuvent inspirer des pratiques de design plus inclusives et adaptées aux différents contextes sociaux. Sa création prend la forme d'une bande dessinée, afin de sensibiliser le public à la richesse de l'intersection entre le design de l'environnement et les théories féministes. 


Maxime Fecteau (études littéraires)

Titre : L'écoféminisme, pour une science plus humaine et plus qu’humaine 

Description : Cette conférence explore comment des scientifiques comme Rachel Carson, Jane Goodall et Suzanne Simard ont révolutionné notre compréhension de la nature en alliant découvertes, émotions et récits. Elle montre comment l’écoféminisme propose des approches plus coopératives et éthiques envers le monde vivant, ouvrant la voie à de nouvelles façons de connaître et d’habiter la Terre. Un regard historique et sociopolitique sur les liens entre science, littérature, féminisme et environnement. 

Disciplines : Sociologie, politique, littérature, philosophie.

Biographie: Maxime Fecteau poursuit un doctorat en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal sous la direction de Martine Delvaux. Sa recherche explore comment des scientifiques-écrivaines canadiennes, britanniques et américaines, de Rachel Carson (Under the Sea-wind, 1941) à Suzanne Simard (Finding the Mother Tree, 2021), élaborent une pensée écologique à travers le récit, l’analogie et l’autobiographie. Son recueil d’essais lyriques Fragments d’un enfant du millénaire a été publié aux éditions Nota bene en 2021. Ses textes ont paru dans plusieurs revues et collectifs, dont BESIDE, MuseMedusa et Regard d’Annie Dillard (Nota bene, 2023). Il est aussi mentor au sein de l’organisme Camp LIFT, où il outille les élèves du secondaire à apaiser leur écoanxiété en tissant des liens avec le vivant.


Sophie Guinamand (science politique)

Titre : L’artivisme féministe face aux violences politico-sexuelles

Description : En prenant comme exemple la performance Un violador en tu camino (Un violeur sur ton chemin) du collectif féministe chilien LASTESIS, je propose de comprendre la puissance de l’artivisme (rapprochement entre art et activisme) face aux violences politico-sexuelles. Ce type de violences sexuelles fait référence à celles commises par les autorités politiques pour éradiquer toute forme de contestation sociale. 

Disciplines : Politique, sociologie, arts vivants, arts de la scène.

Biographie : Sophie Guinamand est candidate à la maîtrise en science politique avec la concentration en études féministes. Détentrice d’une maîtrise en histoire de l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine (IHEAL, Paris) et d’un certificat en études féministes de l’UQAM, Sophie s’intéresse aux mobilisations féministes en Amérique latine. Son mémoire porte sur la performance intitulée Un violeur sur ton chemin du collectif féministe Chilien LASTESIS qui dénonce la responsabilité de l’État dans les violences faites aux femmes. Sophie est membre de l’IREF (Institut de Recherche et d’Études Féministes) ainsi que de l’ÉRIGAL (Équipe de Recherche sur l’Inclusion et la Gouvernance en Amérique latine). Parallèlement à l’élaboration de son mémoire, Sophie est assistante de recherche à l’IREF sur l’élaboration du projet BiblioFEM.  


Sophie-Anne Morency (science politique)

Titre : « C’est juste une blague ! » : Détecter, analyser et répondre à l’humour sexiste et antiféministe au Québec

Description : La conférence vise à outiller les étudiant·e·s à reconnaître et à répondre à l'humour sexiste et antiféministe, à partir de controverses issues de l’actualité québécoise. Ce sera l’occasion de se sensibiliser aux effets politiques de l’humour et ainsi, favoriser le « rire ensemble ». 

Disciplines : Politique, sociologie, communication.

Biographie: Sophie-Anne Morency est doctorante en sociologie, titulaire d’une maîtrise en science politique avec une concentration en études féministes, ainsi que d’un baccalauréat en relations internationales et droit international, également avec une concentration en études féministes. Sa thèse de doctorat explore les mobilisations des groupes sociaux marginalisés dans l'industrie de l'humour québécois et les réactions que celles-ci suscitent. Ses recherches portent sur le sexisme et le racisme dans l'industrie humoristique, les frontières entre discours sérieux et humoristique, ainsi que sur les enjeux de la liberté d'expression en humour. Elle est membre du Chantier sur l’antiféminisme (RéQEF) et de l’Observatoire de l’humour.  Son plus récent article « Entre masculinisme et antiféminisme « ordinaire » : analyse de la télésérie québécoise Les mecs » a été publié dans la revue scientifique Recherches sociographiques,  64(3), 607–625. https://doi.org/10.7202/1112259ar


Sona Pogossian (études et pratiques des arts)

Titre : Danser pour transgresser les conflits armés 

Description : En Arménie, la danse a toujours animé les paysages. Des théâtres jusqu'aux fronts de guerre, en passant par les ruelles de village, cette pratique entretient divers relations socio-politique. La conférence propose de revenir sur les représentations de danse dans les paysages de guerres arméniens. Notamment, afin de mettre en lumière l'espace d'expression possible des femmes au sein d'une culture militarisée.

Disciplines : Sociologie, politique, arts, arts de la scène, philosophie.

Biographie : Artiste de la scène, Sona a suivi de multiples formations en anthropologie et pratiques des arts scéniques, dont au sein du conservatoire de Lyon, de l’université d’État de Moscou d’Art et de Culture, de l’université Paris 8, entre autres. Son parcours pluriel l’amène aujourd’hui à réaliser un doctorat (thèse-création) à l’UQAM en études et pratiques des arts, où elle tente de mettre en lumière les corporalités des femmes en phénomène de guerre. 


Vickie Grondin (arts visuels et médiatiques)

Titre : Penser l’écoféminisme par une pratique artistique plurielle aux Îles de la Madeleine 

Description : Cette conférence abordera notre interdépendance avec le vivant, par une recherche basée sur l’expérience du corps avec le territoire. C’est par la photographie, la poésie, la vidéo et la cueillette, que sont générés des savoirs alternatifs dans une ère numérique et consumériste. Cette présentation sera accompagnée d’éléments visuels. 

Disciplines : Arts, géographie, écologie / environnement, philosophie 

Biographie : Graduée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2014), Vickie Grondin entame par la suite un baccalauréat en communication à l’UQAM. En 2021, son livre Il fait bleu, coécrit avec Alphiya Joncas, est publié aux éditions OMRI (Noroît). Des résidences d’artistes l'amènent en Gaspésie (Salon58), aux Îles de la Madeleine (Admare) et à Québec (VU, Folie/Culture, l’Oeil de Poisson). Réalisatrice de films de danse depuis 2016, sa plus récente oeuvre, Ce qui subsiste, est diffusée à l'international (Brésil, Australie, Argentine, Roumanie, États-Unis, Allemagne, Canada). Elle se voit parallèlement octroyer plusieurs bourses universitaires, dont la Bourse d'excellence de la Faculté des arts et la Bourse d'excellence en recherche ReVe pour ses travaux sur la Zostère marine. Son intérêt pour le corps en danse s’est transposé dans une réflexion écologique à la maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM, où elle articule une réflexion incorporée avec le territoire des Îles de la Madeleine, Munagesunook, à partir d'une perspective hydroféministe située. Finaliste au prix Horizons nouveaux de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, son travail y sera présenté à l’automne 2024. 


Concours des bourses de l’automne 2024 (10-10-2024)

On peut visiter le site bourses.uqam.ca pour en savoir plus sur les bourses offertes, pour obtenir des conseils dans la création de son profil, la recherche de bourses et le dépôt de sa candidature.

Voici les bourses disponibles en études féministes :

Bourse ouverte (Automne 2024)Numéro de la bourse dans le RIBÉNom de la bourseMontant de la bourseProgrammes visés
Oui387Bourse de l’Institut de recherches et d'études féministes1 000 $1er cycle
Oui854Bourse de l’Institut de recherches et d'études féministes1 500 $2e cycle
Oui129Bourse Anita Caron de l’Institut de recherches et d’études féministes4 500 $2e et 3e cycle
Oui1176Bourse de l’Institut de recherches et d'études féministes2 500 $3e cycle

La liste des bourses en études féministes et des Fonds de l'IREF est ici

Offres d'emploi - Assistant·e·s de recherche - projets de l'IREF

Vous souhaitez travailler à la promotion, la construction et la valorisation des études féministes. Cette année l'IREF est à la recherche de trois personnes étudiantes pour des mandats variés pour les sessions d’automne 2024 et d’hiver 2025.

Nous attendons votre candidature (formulaire dans chaque offre d'emploi) avant le 12 septembre 17h00

2 offres d’emplois étudiants d’un an à l’IREF (mai 2024-mai 2025)

L’équipe de l’IREF est à la recherche de deux personnes étudiantes dynamiques et engagées pour des contrats d’une durée d’un an (mai 2024-mai 2025) de 10 heures par semaine.

Le projet Foire féministe : Féministes dans la cité (chercheure principale, Chiara Piazzesi) aura lieu du printemps 2024 au printemps 2025 et comprend une large programmation d’activités qui vise à ramener les débats, savoirs, savoir-faire et manières d’être ensemble féministes « au centre » de la cité pour stimuler des débats autour des défis globaux actuels et promouvoir une culture de justice, équité et inclusion féministe dans la société québécoise.

Plus concrètement, les mandats offerts visent à soutenir l’équipe de chercheures et les professionnelles de l’IREF sur les deux volets suivants :

  • Coordination des activités (gestion des communications avec les participantes, relations avec le bureaux et services; construction des horaires et programmes; stratégie de diffusion; soutien à la logistique et au déroulement des activités.
  • Réalisations de contenus de vulgarisation : idéation de grille d’entretien, scénarisation de balados, édition et préparation d’archivage, indexation de contenu.

Vous êtes intéressé·e·s par les études féministes, vous démontrez de l’intérêt pour la réalisation de balado, la construction de matériel de diffusion axé sur la vulgarisation et  l’organisation d’évènement ?

Remplissez le formulaire suivant : https://airtable.com/appcXTMSJe8uDQV6D/shrOEdpaU9OUByeEl

Voici un résumé du projet et de sa programmation :

La Foire Féministe: féministes dans la cité est une programmation d’activités de diffusion de connaissances, réseautage et création d’outils de vulgarisation qui auront lieu du printemps 2024 au printemps 2025. Elle s’adresse à une pluralité de publics d’orientation féministe dans la société québécoise: étudiant.e.s, practicienn.e.s, professionnel.le.s, chercheur.e.s ainsi que grand public. La programmation vise à ramener les débats, savoirs, savoir-faire et manières d’être ensemble féministes « au centre » de la cité, stimuler des débats autour des défis globaux actuels et promouvoir une culture de justice, équité et inclusion féministe dans la société québécoise. La programmation vise à : constituer des ponts durables entre la recherche universitaire et l’engagement communautaire ; ramener les différents savoirs au centre de la cité, vue comme réseau d’actions, activités et relations socio-politiques qui “s’objectifient” dans l’espace urbain; fournir des orientations féministes pour le grand public aux prises avec les défis socio-politiques et climatiques contemporains ; pérenniser les ressources produites en les rendant disponibles par leur archivage sur la plateforme PréfiX de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) . La programmation sera menée par les chercheures avec l’équipe de l’IREF, en collaboration avec plusieurs services de l’UQAM, notamment le Service aux collectivités (SAC) de l’UQAM (Protocole UQAM/Relais-Femmes), ainsi qu’un réseau de partenaires et organismes communautaires. Trois étudiant.e.s de cycles supérieurs travailleront au projet.  

La programmation s’articule en trois phases : I) « Tournée féministe des Cégeps » de la région de Montréal, pour diffuser les recherches des étudiant.e.s de l’IREF auprès de la population étudiante du collégial et favoriser un dialogue entre personnes des jeunes générations autour des enjeux féministes; II) Évènement rassembleur « Foire Féministe 2024 : Féministes dans la cité », qui  réunira à l’UQAM étudiant.e.s, chercheur.e.s, personnels de l’UQAM, practicien.ne.s, parties prenantes communautaires et membres de la société civile dans des activités de discussion et partage de savoirs et savoir-faire féministes. Les activités tourneront autour de huit thématiques prioritaires: Écoféminisme et justice environnementale ; Justice, équité, diversité et inclusion ; Médias et culture ; Recherche en action ; Santé et santé mentale ; Savoirs et pratiques féministes ; Travail ; Violences faites aux femmes et aux personnes des groupes minoritaires; III) Pérennisation des savoirs et contenus développés dans la baladodiffusion « Boîte à outils féministes de l’IREF ». Les épisodes présenteront des entretiens avec les expert.e.s invité.e.s à la “Foire” ou signalés par les groupes partenaires ; des enregistrements des activités tenues pendant la Foire et des capsules de vulgarisation des recherches étudiantes, à commencer par celles diffusées pendant la “Tournée féministe”.  

Agora, no.10, 2023, Le Protocole UQAM/Relais-femmes : 40 ans de retombées au service des savoirs et de l’action féministes 

Sous la direction d’Ama Maria Anney, Mylène Bigaouette, Sophie Gilbert, Eve-Marie Lampron, Julie Raby et Marina Seuve , Cahiers de l’IREF, collection Agora, no 10, 2023, 119 pages.

Ce Cahier présente six projets partenariaux, menés dans une perspective de recherche-action entre des groupes féministes et des universitaires. S’il est usuel dans le monde de la recherche de publier des articles centrés sur les méthodes et les résultats, cette collection de textes met plutôt de l’avant les approches préconisées, les réalisations, les exigences et bénéfices de la recherche partenariale pour les parties prenantes, ainsi que son fort potentiel de transformations sociales. Une attention particulière est accordée aux aspects relationnels de la recherche partenariale, aux façons de mutualiser et de médier les cultures et savoirs différents en présence, ainsi qu’à l’importance du rôle d’intermédiation dans le démarrage et l’accompagnement des projets. Le Cahier s’inscrit dans la foulée du 40e anniversaire du Protocole UQAM/Relais-femmes – entente institutionnelle réunissant l’organisme Relais-femmes, l’Institut de recherches et d’études féministes et le Service aux collectivités de l’Université du Québec à Montréal – ayant permis la réalisation de plusieurs centaines de projets, menés en réponse aux besoins des groupes de femmes du Québec en collaboration avec des universitaires de l’UQAM.  

Avec des textes de Sarah Bérubé Thibault, Mélissa Blais, Carole Boulebsol, Louis Cournoyer, Marie-Marthe Cousineau, Rachel Cox, Chloé Deraiche, Mélisande Dorion-Laurendeau, Mélusine Dumerchat, Lise Gervais, Sophie Gilbert, Lyne Kurtzman, Lise Lachance, Berthe Lacharité, Eve-Marie Lampron, Sophie-Anne Morency, Geneviève Pagé, Julie Raby, Marie-Eve Surprenant, Judith Vernus.

Cette publication est disponible en libre accès, en version web.

Écouter également le balado relatant les 40 du Protocole UQAM-Relais-femmes.

Félicitations à nos membres pour leur subvention du CRSH

Programme Développement de partenariat

Geneviève Pagé (science politique), S’attaquer aux injustices reproductives: revoir l’accès à la santé sexuelle et reproductive (199 970 $)

Programme Savoir

Véronique Cnockaert (études littéraires), Les Rusées ou l’intelligence en embuscade. Les femmes à mètis [un mot qui signifie en grec ancien «le conseil, la ruse»] dans le roman français de 1853 à 1930 (63 807 $)

Johanne Saint-Charles (communication sociale et publique), Les réseaux de partage de discours comme réseaux mutualistes (277 154 $)

Décès de Yolande Geadah

Yolande Geadah (1950-2023) est décédée le 22 août 2023. Elle a été membre associée à l’IREF pendant de très nombreuses années.

Essayiste et féministe engagée, elle s’est impliquée dans différents dossiers ayant trait à la solidarité internationale, aux droits des femmes et à la justice sociale.

Elle a travaillé à l’AQOCI où elle a coordonné, entre autres, le comité Femmes et développement.

Les prises de position de cette citoyenne féministe n’ont pas toujours fait l’unanimité mais force est de reconnaître qu’elle a eu le courage de ses idées, l’audace d’en débattre et la détermination de ne jamais renoncer à faire reconnaître les droits des femmes, ici et ailleurs dans le monde. Le site Sisyphe recense ses publications : https://sisyphe.org/spip.php?auteur15

Elle laisse dans le deuil son époux, Rachad Antonius, professeur retraité du Département de sociologie de l’UQAM et ses deux fils, Marc et Gabriel.

Une commémoration aura lieu le jeudi 31 août entre 17 h et 20 h, au salon funéraire Urgel Bourgie, 1255, avenue Beaumont, Mont-Royal (QC), H3P 3J1. Une cérémonie religieuse aura lieu le lendemain, vendredi le 1er septembre à 10 h 30, en la Cathédrale St-Sauveur, 10025 Bd de l'Acadie, Montréal.

Études collectives du RICÉFI (anciennement GRIEFI)!

L'étude collective RICÉFI et GREFI est lancée! Tu es une personne étudiante faisant de la recherche avec des approches féministes et tu souhaites étudier avec des collègues? Viens nous rejoindre aux séances d'études du RICÉFI. Les séances d'études se tiennent tous les mardis entre 9h et 18h au local R-1825. 

Qu'est-ce que le RICÉFI?

Le Réseau Interdisciplinaire de Chercheur-euses Étudiant-es adoptant des approches Féministes et Intersectionnelles a pour mission de faciliter la collaboration, l'entraide, la collégialité et le partage d'expertise parmi les étudiant-es de l'UQAM qui adoptent des approches féministes dans leurs recherches. 

Pour plus d'info et pour devenir membre : https://iref.uqam.ca/membres-du-griefi/  Si tu as des questions, n'hésites pas à nous écrire directement à l'adresse suivante : griefiuqam@gmail.com

Prise de position de l’IREF - Signature du manifeste À nous la recherche !

Extrait du procès-verbal de la RÉUNION du Conseil de l’IREF du 5 octobre 2022.

C-IREF-2022-10-296

Appui à l’organisme Relais-femmes et signature de son manifeste À nous la recherche

ATTENDU      Le manifeste À nous la recherche proposé par l’équipe de notre partenaire Relais-femmes ;

ATTENDU      Les besoins démontrés de soutien et de développement des collaborations université-communauté en termes de recherches partenariales ;

ATTENDU      Les liens étroits de recherches et de collaboration entre les membres de l’IREF et les groupes de femmes ;

IL EST PROPOSÉ

Que l’IREF appuie publiquement les 5 actions structurantes suivantes proposées et apporte sa signature au manifeste :

  • Soutenir la mise sur pied et la consolidation d'instances de liaison et de transfert des connaissances entre les universités et les groupes communautaires et féministes afin de développer de façon durable les collaborations universités-groupes de femmes ;
  • Assurer la présence de personnes-pivots au sein des universités pour accueillir les demandes et intérêts de recherche des groupes et dédier leurs tâches au maillage et à l'accompagnement des projets, du démarrage d'une recherche à la diffusion des résultats.

Afin de soutenir la participation des groupes de femmes en recherche, nous réclamons de :

  • Mettre en place des mesures de reconnaissance financière pour la contribution des partenaires communautaires et féministes au développement des recherches.

Afin d'appuyer les chercheur.es qui font le choix de la recherche collaborative nous réclamons de :

  • Prévoir des dégrèvements destinés à la recherche partenariale pour reconnaitre ce temps accordé à l'implication avec les milieux ;
  • Accorder un pointage additionnel aux projets partenariaux dans lesquels il est prévu une ressource destinée à la liaison. Les partenaires financiers en recherche octroieraient à ces projets un montant additionnel précisément pour ce mandat d'intermédiation.

ADOPTÉE À L’UNANIMITÉ

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local A-3700
400, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2L 2C5