Créé en 2022, l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG) résulte du partenariat entre l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Université du Québec à Montréal (UQAM) . Il s’appuie sur les expertises développées notamment par l'Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et le Services aux collectivités (SAC) en matière de formation et de recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire et de recherche partenariale avec les groupes de femmes et de la société civile.
La mission de l’OFDIG est de favoriser à l’échelle internationale l’égalité femmes-hommes et d’accroître l’autonomie et le pouvoir d’agir des femmes et des filles, dans trois secteurs cruciaux du développement inclusif : les milieux économiques, les systèmes éducatifs et l’enseignement supérieur. Ces secteurs sont constitutifs de la Francophonie scientifique.
La direction de l'OFDIG est assurée par Caterine Bourassa-Dansereau et Marie Langevin, deux membres de l'IREF.
Site web de l'OFDIG : https://ofdig.org/
L’Observatoire de l'imaginaire contemporain se présente comme une plate-forme encyclopédique en ligne consacrée à la compréhension de l’imaginaire contemporain, dans ses aspects artistiques, littéraires et culturels, ainsi que théoriques et épistémologiques, et porte sur les productions esthétiques actuelles, leurs principes et fondements, leur poétique, leurs objets, leurs effets de lecture et de spectature. Cet Observatoire est conçu comme un environnement de recherches et de connaissances (ERC), c’est-à-dire une ressource complexe mise en ligne, offrant des résultats de recherche et des strates d’analyse permettant d’exploiter un thème et d’animer une communauté de chercheurs.
Un ERC n’est pas simplement une vitrine ou un site d’informations institutionnelles, mais une ressource dynamique, organisée et en développement continu. Il est un lieu de diffusion de recherches, ouvert à tous et déployé en temps réel, permettant de dynamiser une communauté et d’exploiter un champ de façon soutenue.
À travers l'OIC, plusieurs évènements, communications et publications des membres de l'IREF sont mis en ligne, dont les Cahiers de recherche de l'IREF.
Depuis 2020, les six Instituts de l’UQAM organisent des événements conjointement et forment une communauté inter-instituts afin de créer des rencontres interpellant différentes expertises, disciplines et épistémologies depuis plusieurs cadrages théoriques et pratiques.
Pour encourager cette mouvance des connaissances et faire rayonner la recherche de nos membres respectifs, cette année, nous organisons annuellement un événement dédié aux enjeux liés à la recherche interdisciplinaire.
La Chaire de recherche en histoire culturelle des pratiques non dominantes entend lancer une série de travaux qui visent à rendre visible la pluralité dans et par la culture en mettant les possibilités offertes par les humanités numériques au service d’analyses novatrices portant sur des pratiques culturelles marginalisées. Chacun des trois axes s’applique à contrer les effets d’une minorisation particulière, liée au genre sexuel ou au groupe social, à la valeur esthétique, ou issue du rapport aux récits historiques dominants. La Chaire souhaite également promouvoir le travail collaboratif et faciliter l’intégration des résultats de ses travaux à la culture commune.
Titulaire de la Chaire: Chantal Savoie, département de sexologie, membre professeure de l'IREF, Université du Québec à Montréal.
Visiter le site de la Chaire: https://chairehistoireculturelle.uqam.ca/a-propos/
La visée ultime de la Chaire de recherche est de contribuer à la prévention des violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur, au Québec et au Canada. Sa programmation de recherche se déploie dans trois axes à la fois distinctifs et complémentaires qui se résument à l’observation, l’évaluation et la mobilisation. Reconnaissant que la concertation de tous et toutes garantit l’identification des problèmes émergents de même que les solutions rassembleuses, la démarche partenariale et le processus de coconstruction des connaissances constituent ses deux piliers majeurs.
Titulaire de la Chaire: Manon Bergeron (PhD), département de sexologie, membre professeure de l'IREF, Université du Québec à Montréal.
La Chaire est financée par le ministère de l'Enseignement supérieur
Visitez notre site pour consulter les rapports de recherche et tous les outils de diffusion des résultats, ou encore pour découvrir nos projets en cours. www.chairevssmes.uqam.ca
La Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres associe des partenaires gouvernementaux, communautaires et universitaires souhaitant contribuer à la reconnaissance des réalités des minorités sexuelles et de genre par l’approfondissement des connaissances et la mobilisation des connaissances acquises dans l’élaboration, l’implantation et l’évaluation de programmes et de mesures de lutte contre les discriminations et les différentes formes d’exclusion, de dévalorisation et d’infériorisation de ces personnes.
Plusieurs membres de l'IREF sont également membres de la Chaire.
Titulaire de la Chaire: Martin Blais
L’UQAM a signé en 1982 une importante entente avec Relais-femmes, lequel représente un nombre important et diversifié de groupes de femmes au Québec. Ce Protocole UQAM/Relais-femmes géré au Service aux collectivités vise à répondre aux besoins de recherche, de formation, de vulgarisation et de consultation/expertise de ces groupes en faisant la liaison avec les ressources féministes de l’UQAM. Le Protocole s’inscrit dans la mission des services aux collectivités de l’UQAM qui vise des objectifs de démocratisation des savoirs auprès associations à but non lucratif poursuivant, dans une logique de promotion collective, des objectifs de développement à caractère économique, social, culturel, environnemental et communautaire.
L’IREF accorde une importance toute particulière aux activités qui se développent entre professeures et groupes de femmes dans le cadre de cette entente. Un Comité conjoint regroupant de façon paritaire des représentant.es de l'UQAM (2 professeures de l’IREF et la direction du Service aux collectivités) et des représentantes des groupes de femmes se réunit quelques fois par année afin de porter un regard d’ensemble sur les activités réalisées et d’identifier des préoccupations et des questions relatives aux femmes, aux rapports de sexes, de genres et aux féminismes pouvant donner lieu à des projets communs porteurs. Une agente de développement, responsable du Protocole, joue un rôle crucial pour faciliter le démarrage et le développement harmonieux de projets en partenariat compte tenu de critères rigoureux de pertinence sociale et de valeur scientifique. Celle-ci collabore étroitement avec l’IREF et siège à son Conseil à titre de personne ressource.
Ce secteur du Service aux collectivités soutient des formations d’intervenantes et de formatrices, des recherches participatives et des recherches-actions, des journées d’études et des colloques, des publications et des outils de transfert des connaissances en étroite relation avec l’action des groupes.
Les projets menés dans le cadre du Protocole UQAM/Relais-femmes, qui associent fréquemment des professeures et étudiantes de l’IREF, contribuent à dynamiser la vie académique de l’IREF et lui assurent un solide ancrage dans les communautés qui agissent sur le terrain social et politique pour transformer les rapports sociaux de sexes et de genres.
Le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) est un regroupement stratégique de chercheur.e.s créé en 2011 et ancré au sein de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Le RéQEF a été mis sur pied grâce à une subvention du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), obtenue par la professeure Francine Descarries du Département de sociologie de l’UQAM, et première directrice du RéQEF. Les principaux objectifs du RéQEF sont de promouvoir la recherche en études féministes, de stimuler les échanges entre les chercheur.e.s et de favoriser l’élaboration de projets de recherche communs dans le domaine. Rappelons que dans beaucoup de lieux de recherche au Québec, les études féministes et sur le genre sont minoritaires, souvent isolées. En ce sens, l’existence d’un regroupement tel que le RéQEF peut s’avérer vitale, en donnant une force institutionnelle à chaque membre et en leur offrant un forum d’échanges à travers ses activités.
FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. Ainsi, deux étudiantes au baccalauréat en études littéraires ont élaboré un premier numéro en 1995, dont le thème était La vague anti-féministe. Vingt et un numéros de la revue ont été publiés depuis, tous disponibles en version numérisée.
La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
La revue a une page Web qui donne accès à l'ensemble des parutions et plusieurs de ses anciens numéros accessible gratuitement en ligne.
Il y a également une page Facebook pour se tenir au courant des appels à contributions et des événements de la revue.
Créé par quatre groupes communautaires et trois instituts de recherche, le Collectif Genre, santé et environnement mène des projets de recherche, de formation et d’action sur des thématiques à l’intersection du genre, de la santé et de l’environnement. Plus spécifiquement, il vise à :
- analyser les procédés scientifiques et à relever les iniquités en recherche et les « zones oubliées » de la connaissance;
- s’interroger sur la prise (ou non) de parole des femmes dans l’espace public sur les problématiques d’environnement et de santé;
- à prendre en compte la manière dont sont reproduites les inégalités sociales et de genre dans les discours et pratiques en santé et environnement.
Membres
- Institut Santé et Société de l’UQAM
- Institut des Sciences de l’environnement de l’UQAM
- Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM
- Action Cancer du sein du Québec
- Réseau des femmes en environnement
- Relais-femmes
- Fondation Filles d’Action
Pour en savoir plus !
L'IREF est fier de collaborer avec le Secrétariat EDI de l'UQAM dont la mission est de contribuer au développement d’un environnement favorable à l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) dans toutes les sphères d’activités de l’UQAM incluant les obligations pour la recherche et la création. Pour ce faire, il collabore avec les diverses parties prenantes de l’Université et doit s’assurer d’une représentation des groupes minorisés.
Depuis 1996, date de leur première édition qui s’est tenue à l’Université Laval à Québec, les Congrès internationaux des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) constituent, tous les trois ans, un moment privilégié d’échanges et de débats entre chercheuses de tout statut, étudiantes, créatrices, militantes et actrices sociales, et leurs homologues masculins, impliqué-e-s dans la production des savoirs féministes en langue française, autour des études féministes, de genre et sur les femmes.
La francophonie représente tant le trait d’union que l’enjeu d’un débat sur la portée heuristique de la langue française, non seulement face à l’anglais dominant dans les sciences, mais aussi dans un contexte mondial postcolonial où les langues scientifiques sont des langues de domination géopolitique et économique.
CIRFF 2018 : Espaces et enjeux des savoirs féministes : Réalités, luttes, utopies
http://cirff2015.uqam.ca/