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Étiquette : Cahiers de l’IREF

Publication d’un nouveau cahier de l’IREF sur 6 projets de recherche-action entre des groupes féministes et des universitaires

Lancée aujourd'hui, le 28 septembre 2023, à l'AGA de Relais-femmes, le nouveau cahier dans la collection Agora, no 10, Le Protocole UQAM/Relais-femmes : 40 ans de retombées au service des savoirs et de l’action féministes  sous la direction d’Ama Maria Anney, Mylène Bigaouette, Sophie Gilbert, Eve-Marie Lampron, Julie Raby et Marina Seuve est un travail de collaboration réunissant l’organisme Relais-femmes, l’Institut de recherches et d’études féministes et le Service aux collectivités de l’Université du Québec à Montréal.

Avec des textes de Sarah Bérubé Thibault, Mélissa Blais, Carole Boulebsol, Louis Cournoyer, Marie-Marthe Cousineau, Rachel Cox, Chloé Deraiche, Mélisande Dorion-Laurendeau, Mélusine Dumerchat, Lise Gervais, Sophie Gilbert, Lyne Kurtzman, Lise Lachance, Berthe Lacharité, Eve-Marie Lampron, Sophie-Anne Morency, Geneviève Pagé, Julie Raby, Marie-Eve Surprenant, Judith Vernus.

Cahiers de l’IREF publiés sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain

Dans le cadre d’une toute nouvelle collaboration avec l’Observatoire de l’imaginaire contemporain (OIC), l’équipe de l’Institut de recherches et d’études féministes est heureuse de vous annoncer la mise en ligne, en format html, de plusieurs Cahiers de l’IREF, dont le dernier, le numéro 9, lancé le 2 mai dernier et dirigé par Jennifer Bélanger, Manon Huberland et Marie-Pier  Lafontaine : Mères et filles de soi(e): filiations tissées, nouées et rompues dans la littérature contemporaine transnationale. La préface est écrite par Lori Saint-Martin.
 
L’Observatoire de l'imaginaire contemporain est conçu comme un environnement de recherches et de connaissances (ERC), c’est-à-dire une ressource complexe mise en ligne, offrant des résultats de recherche et des strates d’analyse permettant d’exploiter un thème et d’animer une communauté de chercheur·e·s.
 
Vous trouverez, sous l’onglet publication les 5 derniers numéros des Cahiers de l’IREF, l’intégration des autres cahiers se poursuivra en 2022-2023.
 
La Revue étudiante de l’IREF, FéminÉtudes, développera sur cette plate-forme, au courant des prochains mois, un espace de production et de diffusion de textes à travers l’outil des Carnets.  
 
Nous vous souhaitons une bonne lecture et bonne exploration sur le site de l’OIC!

Appel de textes: Cahiers de l’IREF «40 ans du Protocole UQAM/Relais-femmes»


Qu'est-ce qui se bricole au Protocole UQAM/Relais-femmes?

40 ans de retombées au service des savoirs et de l'action féministes

Pour les textes de cette publication dans les Cahiers de l’IREF, un accent particulier mis sur leurs retombées concrètes des projets de recherche-action. Dans ce contexte, cette publication vise non seulement à rassembler, mais aussi à approfondir les retombées scientifiques et sociopolitiques des projets, le tout afin de faire valoir leur impact entrecroisé et structurant pour la recherche-action partenariale au Québec et leurs effets concrets sur les femmes* dans leurs pluralités.

Tous les détails de l'appel de textes ici

Votre proposition (300 mots) doit identifier :
o Les personnes autrices et collaboratrices du texte, leurs coordonnées et le
nom/coordonnées de la personne-contact principale, qui sera responsable des relais
avec l’ensemble de l’équipe partenariale
o Le ou les projets sur lesquels portera votre texte
o Si vous entrevoyez soumettre des contenus médiatiques complémentaires et si oui,
préciser leur nature (images, vidéos, podcasts, URLs, etc.)
Les propositions émanant de membres de l'IREF et/ou du RéQEF et impliquant différentes
personnes actrices du partenariat comme co-autrices ou collaboratrices du texte (professeures,
groupes, étudiantes...) sont particulièrement encouragées.
Échéancier :
o 9 juin 2022 : transmission de votre proposition (300 mots)
o Fin-juin 2022 : sélection des propositions par le Comité scientifique, réponse et
transmission du protocole de rédaction
o 15 octobre 2022 : remise de la première version de votre texte (5000 mots, tout inclus)
et des biographies de chacune des personnes autrices (150 mots)
o 15 novembre 2022 : retour par le Comité scientifique des propositions de modification
à votre texte, s’il y a lieu
o 20 décembre 2022 : remise de la version finale de votre texte.
o Mars 2023 : lancement dans la collection des Cahiers de l’IREF à l'UQAM

Nouvelle publication dans les Cahiers de l’IREF, collection Agora, no.9

Mères et filles de soi(e): filiations tissées, nouées et rompues dans la littérature contemporaine transnationale

Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s'enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d'ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.

Avec des textes de Jennifer Bélanger, Laurence Élément-Jomphe, Emanuella Feix, Sarah Hammoun, Manon Huberland, Cécile Huysman, Marie-Pier Lafontaine, Ophélie Langlois, Daphné Ouimet-Juteau, Maude Pilon et Lori Saint-Martin.

Table des matières:

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Préface 
Introduction
Articles

No.23, 2010, «Effets de la libéralisation des marchés sur les conditions de travail des Québécoises (1989-2005)»

Huit études de cas réalisées par Marie-Pierre Boucher et Yanick Noiseux sous la direction de Dorval Brunelle, Francine Descarries et Lyne Kurtzman
dans le cadre de la recherche 
Les effets des accords de commerce et de la libéralisation des marchés sur les conditions de travail et de vie des femmes au Québec, 1989-2005. Cahiers de l'IREF, no 23

 Plusieurs études ont mis en lumière les effets des accords de commerce et de la libéralisation des marchés des biens et des services sur les conditions de vie et de travail des femmes dans différentes régions du monde, mais ces recherches n’établissent pas clairement les liens entre les accords commerciaux de libre-échange, l’évolution du marché du travail et leurs impacts sur la division sexuelle du travail, ainsi que sur les conditions d’emploi des femmes. Ce que se proposent de faire les présentes études de cas, en examinant les changements dans le système d’emploi au Québec.

Partant de l’hypothèse que la libéralisation a des répercussions spécifiques sur les trajectoires professionnelles des femmes, l’objectif était de vérifier si les accords de libre-échange et les politiques de libéralisation des marchés entraînent une segmentation du système de l’emploi qui implique le maintien, voire le renforcement de la division sexuelle du travail. Pour le vérifier, nous avons examiné des secteurs où la main-d’œuvre féminine est importante ou sur-représentée et qui sont susceptibles de révéler des pratiques spécifiques de discrimination en fonction du sexe. Les études portent sur : 1) les travailleuses dans le secteur de la fabrication de vêtements; 2) l’usine de sandale Crocstm ; 3) les travailleuses de Wal-Mart; 4) les travailleuses dans le secteur des télécommunications; 5) les travailleuses dans le secteur financier; 6) les travailleuses dans les services de garde à la petite enfance; 7) les travailleuses dans les services d’aide à domicile; 8) les travailleurs migrants saisonniers et les aides familiales.

Au fil d’arrivée, les huit études de cas montrent clairement que les effets de la libéralisation et du néolibéralisme sont sexués. Elles mettent en évidence l’usage des dispositifs de la division sexuelle du travail et illustrent une re-hiérarchisation des rapports salariaux de sexe.Cette publication est disponible en libre accès

Tremplin, no.9, 2017, «Empowerment et rapports sociaux dans les projets de développement de coopératives: le cas de Ricomida en Bolivie»

Par Marie-Hélène Lajoie. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 9, 2017, 68 pages.

L'empowerment des femmes est devenu un terme omniprésent dans le domaine du développement depuis les années 1990. Face à la dépolitisation de la notion depuis sa cooptation dans le paradigme dominant du développement, il importe de remettre à l’ordre du jour la définition féministe radicale de l'empowerment, qui met l'accent sur la remise en question des rapports sociaux de domination. Puisque les projets d'économie sociale, tels que les coopératives féminines, en sont un type souvent implanté en vue de favoriser le renforcement du pouvoir des femmes, cette recherche tente de comprendre la portée des projets de coopératives à favoriser l'empowerment collectif des femmes.

L’étude de la coopérative Ricomida nous permet de comprendre les facteurs institutionnels et structurels qui l'influencent. L'analyse de la consubstantialité des rapports sociaux de sexe, de race et de classe vécus par les membres de Ricomida nous éclaire sur la manière dont fonctionne l'empowerment des femmes de la coopérative. L'imbrication particulière de ces rapports sociaux, de même que la manière dont le projet est conçu et évalué, favorisent plutôt les aspects individuels de l'empowerment des femmes de Ricomida. Les aspects collectifs du renforcement du pouvoir des femmes semblent toutefois se confronter à un ensemble d'obstacles.

Marie-Hélène Lajoie est détentrice d’une maîtrise en sciences politiques avec une concentration en études féministes de l’Université du Québec à Montréal (2015). Elle s’intéresse particulièrement à la solidarité internationale et aux mouvements de femmes latino-américains. Elle travaille actuellement en développement international en tant que conseillère volontaire en égalité entre les femmes et les hommes.

Cette publication est disponible en libre accès

Tremplin, no.8, 2016, «Représentation du BDSM lesbien en art contemporain: genre et sexualités féministes queer chez Catherine Opie, Del LaGrace Volcano et Tejal Shah»

Par Sabrina Maiorano. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 8, 2016, 86 pages.

Bien que marginal, le BDSM (bondage/discipline, domination/soumission, sadomasochisme) constitue un thème artistique et politique récurrent dans l’histoire lesbienne. Dès les années ’80, on voit apparaître aux États-Unis une militance féministe lesbienne pro-BDSM sur le plan théorique, militant et culturel. Considérant l’invisibilisation historique des lesbiennes au sein de l’histoire de l’art et de l’histoire de l’art féministe, que peut signifier une telle représentation de la part de celles-ci, alors que leur corps et leur sexualité font régulièrement l’objet de violences lesbophobes dans l’espace public et dans le champ de la culture visuelle dominante ? L’analyse s’appuie sur trois œuvres charnières : Catherine Opie, Self-Portrait/Pervert, 1994 ; Del LaGrace Volcano, Untitled, 1988 ; Tejal Shah, Déjeuner sur l’herbe, 2008.

Les résultats donnent à voir que la représentation du BDSM lesbien en art contemporain se décline sous trois cas de figures : l’autoportrait, l’œuvre à caractère pornographique et la satire féministe. L’objectivation et l’auto-objectivation sexuelle constituent chez les artistes étudiées les principales stratégies de représentation par lesquelles elles cherchent à légitimer les corps et à réclamer une reconnaissance de cette sexualité extrême qui recèle un potentiel politique sur le plan individuel et collectif. L’identité lesbienne ainsi déployée vient ébranler les canons de la féminité et de la sexualité hétéronormative en histoire de l’art.

Sabrina Maiorano est bachelière et maîtresse ès arts en sexologie, en plus d’avoir complété une maîtrise en histoire de l’art avec concentration en études féministes (2015). Elle travaille comme adjointe de recherche pour le projet «Pornographie critique, féministe, queer et post-pornographie : contours d’une pratique émergente» sous la direction de Julie Lavigne.

Cette publication est disponible en libre accès

Tremplin, no.7, 2016, «Lutter, appartenir, devenir. Les dynamiques d’engagement syndical des femmes immigrantes dans l’hôtellerie au Québec»

Par Martine Joyal. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 7, 2016, 75 pages.

Cette recherche se penche sur un phénomène très peu abordé dans la recherche sociale au Québec, soit la participation syndicale de femmes immigrantes. Elle vise à mieux comprendre le sens que des femmes immigrantes travaillant dans le secteur de l’hôtellerie donnent à leur expérience d’engagement syndical au Québec, en explorant le « comment » et le « pourquoi » de cet engagement.

Il s’agit d’une recherche qualitative menée dans une perspective féministe, clinique et interculturelle, au cours de laquelle cinq déléguées syndicales aux parcours et profils diversifiés ont été rencontrées, dans le cadre d’entretiens menés selon la méthode du récit de vie.

Trois propositions plus spécifiques se dégagent de ce constat global. L’engagement syndical est tout d’abord compris comme une stratégie de résistance pour lutter contre les injustices en milieu de travail et comme une source d’émancipation au plan individuel et collectif. Puis, l’engagement syndical est vu comme une forme d’expression de soi, qui permet aux femmes de se construire comme personne et comme sujet, et d’affirmer leur individualité et leur capacité d’agir. Enfin, l’engagement syndical est perçu comme un espace de citoyenneté favorisant l’exercice de droits et le lien d’appartenance à une communauté politique, tout en représentant une forme de participation sociale.

Martine Joyal est détentrice d’une maîtrise en travail social de l’Université du Québec à Montréal avec concentration en études féministes (2014). Elle possède une expérience professionnelle de plus de 20 ans dans différents champs de l’action collective, dont la solidarité internationale, l’action syndicale et la défense des droits. Elle est maintenant organisatrice communautaire dans le réseau de la santé.

Cette publication est disponible en libre accès

Tremplin, no.6, 2014, «Chercher la rage. Colères et excès narratifs chez trois romancières africaines-américaines»

Par Ariane Gibeau. Cahiers de l'IREF, Collection Tremplin, No. 6, 97 pages, 2014

La présente étude s'intéresse aux représentations de la colère dans la littérature des femmes africaines-américaines du 20e siècle. Elle cherche à comprendre de quelles manières cette émotion taboue et honteuse investit Passing de Nella Larsen, Sula de Toni Morrison et Push de Sapphire, trois œuvres écrites à différentes époques-clés de l'histoire littéraire noire états-unienne au féminin (les années 1920 et la Renaissance de Harlem; les années 1970 et l'émergence du féminisme noir et de sa critique littéraire; les années 1990 et la consécration institutionnelle des black women's studies). Il s'agit de voir comment, dans ces romans où prédominent des enjeux liés aux oppressions de sexe, de race et de classe, la colère joue le rôle de moteur textuel, d'émotion-source : elle dirige les actions et propos des personnages, dirige les intrigues, dirige l'écriture. Elle semble ainsi constituer une impulsion, un paradigme traversant la tradition littéraire féministe noire. L'étude d'un corpus diachronique permet d'entrevoir une évolution singulière : le passage d'une colère nommée et thématisée à une colère-discours.

La colère constituant une émotion du désordre et du spectaculaire, j'analyse les stratégies narratives qui permettent de faire surgir l'excès et le théâtral dans les œuvres à l'étude. Ma réflexion se décline en quatre temps. Je me penche dans un premier chapitre sur les articulations entre rapports d'oppression et colère. J'interroge les liens entre sexe et colère, puis entre race et colère, pour enfin présenter les fondements théoriques du féminisme noir et les écrits de féministes noires sur la question. Les trois autres chapitres sont consacrés aux romans analysés : le deuxième traite de Passing et de la colère qui prend possession de l'intrigue grâce à quelques stratégies du double; le troisième montre que la colère, dans Sula, se manifeste selon deux mouvements simultanés (une transmission entre plusieurs générations de personnages et un détournement dans la narration) et par le recours à la métaphore du feu; le quatrième s'intéresse à Push et à son esthétique de l'excès, laquelle imprègne à la fois les corps des protagonistes et la narration.

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Tremplin, no.5, 2014, «Le mouvement trans au Québec. Dynamique d'une militance émergente»

Par Mickael Chacha Enriquez. Cahier de l'IREF, Collection Tremplin, No. 5, 132 pages, 2014

Tout comme aux États-Unis et en France, la militance trans est en plein essor au Québec depuis ces vingt dernières années. Cela se voit par la création ou l'expansion d'organismes trans et le développement de projets trans au sein d'organismes de santé ou d'organismes LGBTQ (lesbiens, gais, bis, trans, queers).

En prenant appui à la fois sur des concepts de la sociologie des mouvements sociaux et des concepts issus des études féministes et des études trans, cette recherche a pour objectif d'explorer les dynamiques d'émergence du mouvement trans au Québec. Douze entrevues semi-structurées ont été réalisées en 2010 avec des militants-es trans appartenant à trois générations. Trois axes d'analyse ont été privilégiés : 1. les dynamiques de la militance trans ; 2. les sens que les militants-es donnent à leurs actions ; 3. les liens entre cette militance et d'autres militances.

Cette recherche démontre qu'il y a bien un mouvement trans émergent au Québec. Celui-ci a acquis une dimension collective à travers la création d'une identité trans et la formation d'une communauté trans, deux éléments constitués de façon dynamique et traversés par des tensions. Le mouvement trans revêt également une dimension confl ictuelle et s'oriente vers le changement social en combattant le cissexisme et en remettant en cause les normes de genre, de sexe et de sexualité. Enfi n, le mouvement trans a mis en place des alliances avec le mouvement gai et lesbien, le mouvement queer, le mouvement féministe et les luttes d'autres populations marginalisées.

Cette publication est disponible en libre accès

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local A-3700
400, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2L 2C5