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Étiquette : Éditions du remue-ménage

Un cours sur la culture populaire et les féminismes cet automne au campus UQAM-Longueuil

FEM300E – Culture populaire et féminismes

(OFFERT À L’AUTOMNE 2022 au Campus de Longueuil, le mardi de 14h à 17h)
Ce cours, développé à l’IREF, fait partie de la série des cours FEM300X à contenu variable portant sur un aspect théorique, historique, sur une problématique ou une tendance en études féministes.

Le cours FEM300E Culture populaire et féminismes propose une introduction aux cultural studies et aux gender studies, tout en s’articulant autour d’une variété d’approches théoriques (théories féministes, critique gaie et lesbienne, théorie queer). Il sera question d’étudier divers objets issus des industries culturelles (film, série, livre à succès, roman graphique, littérature adolescente, zine, vlog et blog, jeu vidéo, réseaux sociaux, mode). Tout en s’attardant à la définition même du populaire, le cours privilégie une approche intersectionnelle qui tient compte des limites qu’atteint parfois la culture pop en matière de diversités de classes, de genres, de sexes. Les lectures théoriques et les œuvres étudiées mettront en lumière ces tensions souvent inhérentes aux discours produits à même la culture populaire.

POUR LES PERSONNES ÉTUDIANTES LIBRES / AUDITRICES : vous avez jusqu'au 8 septembre pour vous y inscrire.

Lire l’essai de Mélissa Blais pour commémorer le 6 décembre 1989

Cette année, il y a eu 18 féminicides au Québec.

Aujourd'hui, il y 32 ans, avait lieu la tuerie de l'École polytechnique de Montréal, un féminicide où 14 femmes ont été assassinées parcequ'elles étaient des femmes. Mélissa Blais, diplômée en histoire et en sociologie avec une concentration en études féministes, aujourd'hui professeure associée à l’IREF, est l'autrice de l’essai J'haïs les féministes publié en 2009 aux Éditions du remue-ménage. Toujours d'actualité, son ouvrage issu de son mémoire de maîtrise, éclaire les débats entre féminisme et antiféminisme encore présents derrière cette tragédie du 6 décembre 1989.

Mélissa Blais a répondu aux questions de Radio-Canada : Polytechnique : retour sur les racines antiféministes de cette tragédie.

L'IREF avait organisé un événement de commémoration des 30 ans de la tuerie de Polytechnique, le 29 novembre 2019, dans l'agora de l'UQAM, que vous pouvez regarder sur notre VIMEO: Où étiez-vous le 6 décembre?

Le féminisme pop, après le cours, le livre

Le féminisme pop. La défaillance de nos étoiles par Sandrine Galand, membre chargée de cours à l'IREF, en librairie le 21 septembre 2021

Nous sommes fières de notre membre chargée de cours, Sandrine Galand, enseignante du cours FEM300E: culture populaire et féminismes, qui voit ses recherches publiées aux Éditions du remue-ménage.

À travers un corpus de vedettes hollywoodiennes, Sandrine Galand explore ce qui dérange dans le féminisme pop. Dans la lignée de Madonna, des Riot Girrrls et des Spice Girls, s’élèvent aujourd'hui les voix et les corps de femmes puissantes et populaires comme Beyoncé. Mais est-ce que le féminisme et la société de consommation font réellement bon ménage ? Peut-on être à la fois une pop star et une icône féministe ?

Depuis qu’il se diffuse en masse sur les réseaux sociaux, et encore plus avec les mouvements de libération de la parole à l’échelle planétaire, le féminisme semble être devenu le branding de toute une industrie. Les idées de résistance se répandent désormais à travers la mode, la publicité, la musique et l’image de marque de ses ambassadrices. La performance de soi devient inhérente à l’engagement. Sandrine Galand plonge au coeur de ces questions délicates dans cet essai documenté sur la place du féminisme dans la culture populaire contemporaine, avec son lot de contradictions et de failles. L’autrice réapprend à aimer ces figures pop pour mieux repérer ce qu’elles représentent de subversif et d’inclusif. Pour mieux révéler ce qui se passe entre les gloires et les chutes. Plus qu’un effet de mode, ce sont de nouveaux récits qui s’écrivent avec ou en marge des féminismes.

Lire l'article dans Actualités UQAM: "Ces stars qui se disent féministes" publié le 7 sept. 2021

LANCEMENT du livre ✰ LE FÉMINISME POP, mardi 28 sept. à la Librairie Le Port de tête à partir de 17h00

Table des matières du livre

https://www.editions-rm.ca/livres/feminisme-pop/

Le livre «Le boys club» remporte le Grand Prix du livre de Montréal

L’essai de notre membre professeure à l'IREF, Martine Delvaux,  publié aux Éditions du remue-ménage remporte le Grand Prix du livre de Montréal qui vise à promouvoir l'excellence en création littéraire et à souligner le dynamisme du milieu montréalais de l'édition. Toutes nos félicitations à Martine et aux Éditions du remue-ménage!

Le boys club: «Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s'observent et s'écoutent. Ils s'échangent des idées, des armes, de l'argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d'une chorégraphie mortifère. Le boys club n'est pas une institution du passé. Il est bien vivant, tentaculaire: État, Église, armée, université, fraternités, firmes… et la liste s'allonge.

À la manière d'une chasse à l'image, c'est dans les représentations au cinéma et à la télévision que Martine Delvaux le traque. Véritable plongée en eaux noires, ce livre nous invite à considérer l'entre-soi des hommes comme un phénomène régressif. Un dispositif à profaner, déconstruire, refuser, parce que nos vies comptent(Source: les Éditions du remue-ménage)

Lire la suite du communiqué de presse

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local A-3700
400, rue Sainte-Catherine Est
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