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Étiquette : études féministes

Association étudiante en études féministes: assemblée générale (16-10-2020)

QUOI: Assemblée générale de l’AÉÉF – Association étudiante en études féministes de début de session pour les étudiant.es en études féministes au 1er cycle à l’UQAM.

QUAND: vendredi 16 octobre à 12h30 https://uqam.zoom.us/j/91497635721

INFO: https://www.facebook.com/events/1438106009716629/

Ordre du jour:

0. Procédures d’ouverture

        0.1. Ouverture

        0.2. Présidium

        0.3. Ordre du jour

1. Présentation et rôle de l’Association

2. Élections

        2.1. Procédures d’élections

        2.2. Présentations et élections

3. États financiers

        3.1. Présentation des états financiers

        3.2. Période de questions-réponses

4. Revendications annuelles

5. Varia

6. Fermeture

Heidi Barkun, candidate à la maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM avec concentration en études féministes, boursière Bronfman

Félicitations à Heidi Barkun, candidate à la maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM avec concentrations en études féministes, lauréate de la prestigieuse bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain.

«Artiste transdisciplinaire, celle qui termine également une concentration de deuxième cycle en études féministes explore les constructions identitaires par la pratique de l’installation contextuelle au moyen de la voix, du texte, des objets et des lieux, qui agissent comme des médias de résistance aux définitions normatives. L’attention portée à son infertilité dans ses œuvres récentes découle de quatre ans de traitements infructueux de fécondation in vitro (FIV).

Au printemps 2020, Heidi Barkun proposait, dans la petite salle attenante à la Galerie de l’UQAM, une incursion dans le monde de la FIV avec l’exposition LET’S GET YOU PREGNANT! Une installation sonore d’une durée de six heures présentait une trentaine de témoignages, dont le sien, de femmes ayant fait l’expérience de traitements de fertilité infructueux.»

LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE DANS ACTUALITÉS UQAM

Il est possible de s’inscrire au cours en ligne FEM300F «Initiation pluridisciplinaire aux études féministes» en tant qu’étudiant·e libre ou auditeur·trice à l’automne 2020

UQAM – SESSION D’AUTOMNE 2020 – NOUVEAU COURS EN LIGNE FEM300F – Initiation pluridisciplinaire aux études féministes

Les samedis de 09h30 à 12h30 du 8 septembre 2020 au 21 décembre 2020 (collaboration avec le Campus Longueuil)

Ce cours en ligne s’adresse surtout à des personnes débutantes en études féministes et pour les travaill·eurs·euses qui cherchent une formation qui se donne la fin de semaine. Le cours FEM300F est un cours d’initiation (il n’est donc pas pensé pour des personnes qui ont déjà suivi plusieurs cours universitaires en études féministes). Le cours permettra une exploration en petits groupes sous forme de débats sur l’actualité à travers les différentes disciplines qui posent des questions sur les inégalités de genre et les identités qui font l’objet de marginalisations et de discriminations.

Objectifs généraux : Dans ce cours d’initiation, les étudiant·e·s développeront plusieurs habiletés pour mener à bien une recherche, enrichir leurs aptitudes communicationnelles (sous la forme d’exposés oraux), comprendre les principaux apports des études féministes au sein de différentes disciplines (sociologie, psychologie, droit, sciences politiques, éducation, littérature, arts, etc.), saisir la richesse pluridisciplinaire de ces enjeux.

À l’issue de ce cours, les étudiant·e·s seront capables de :

  • Saisir les principaux concepts-clés utilisés en études féministes à travers différentes disciplines.
  • Considérer l’apport des études féministes aux savoirs à travers les diverses contributions des milieux universitaires, communautaires et militants. 
  • Développer des aptitudes méthodologiques et communicationnelles propres à faciliter la compréhension de ces enjeux. 
  • Élaborer une recherche documentaire sur une thématique pluridisciplinaire dans le champ des études féministes.
  • Mobiliser les compétences et les connaissances associées aux études féministes pour analyser un évènement de l’actualité.

Objectifs spécifiques : À la fin du cours, l’étudiant·e sera capable de :

  • Démontrer une compréhension générale des concepts sollicités.
  • Défendre un point de vue critique et le soutenir judicieusement.
  • Discuter des principaux enjeux actuels spécifiques aux études féministes.

Pour toutes questions, communiquez avec l’Institut de recherches et d’études féministes à l’UQAM. Courriel cert.etudes.feministes@uqam.ca

Il est possible de s’inscrire au cours FEM300F uniquement en tant qu’étudiant·e libre ou auditeur·trice ou de faire une demande d’admission au certificat en études féministes à temps plein ou temps partiel jusqu’au 1er août 2020

Tremplin, no.3, 2012, «Du Nous femmes au Nous féministes: L’apport des critiques anti-essentialistes à la non-mixité organisationnelle»

Par Stéphanie Mayer. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 3, 2012

Les espaces politiques non-mixtes entre « femmes » représentent, en raison de l’autonomie qu’ils permettent d’acquérir, un mode d’organisation qui s’est avéré efficace pour mener des luttes en faveur de la liberté. Ce type de rassemblement se constitue sur la base du « Nous femmes » qui fait l’objet depuis près de trois décennies de nombreuses résistances de la part des féministes postmodernes et poststructuralistes. Ces critiques de l’essentialisme remettent en cause les fondements du « Nous femmes » et ébranlent, par le fait même, le mode d’organisation en non-mixité construit sur l’identité « femmes ».

Cette recherche vise les trois objectifs suivants : 1) retracer l’importance politique du mode d’organisation en non-mixité « femmes »; 2) explorer, à partir d’une perspective féministe postmoderne et poststructuraliste, les tensions relatives au « Nous femmes » et à l’expérience qui lui est propre; et 3) montrer la pertinence du déplacement vers le « Nous féministes », qui permet de penser une non-mixité entre féministes.

Cette analyse épistémologique met en dialogue les cadres théoriques des féministes radicales, principalement matérialistes, avec ceux des féministes postmodernes et poststructuralistes au sujet du « Nous femmes » et de son expérience spécifique. La discussion aboutit à une proposition actualisée en matière de concepts féministes mobilisés dans le cadre d’une organisation en non-mixité, qui conjugue anti-essentialisme et radicalisme politique.

La proposition centrale de cette recherche entend inciter les féministes (militantes et théoriciennes) à emprunter le passage du « Nous femmes » vers le « Nous féministes ». Ce déplacement permet la conceptualisation d’une non-mixité entre féministes invitée à se saisir, dans une perspective féministe, de l’ensemble des enjeux sociaux. Cette démarche repose sur le postulat que les féminismes représentent une réflexion politique qui concerne l’ensemble de la société, qu’ils constituent un projet démocratique.

Les conclusions rappellent l’importance de ce déplacement épistémologique et politique du « Nous femmes » vers le « Nous féministes » afin de contourner les paradoxes théoriques que revêtent les ancrages essentialistes associés à la catégorie « femmes » et la non-mixité sur cette base.

Cette publication est disponible en libre accès

Tremplin, no.2, 2011, «Violence et identité dans _Les mouflettes d’Atropos_ et _Le cri du sablier_ de Chloé Delaume»

Par Michèle Gaudreau. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 2, 2011, 84 pages.

Les mouflettes d’Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume, sur lesquels porte cette recherche, donnent lieu à la fois au récit de la violence qui a été subie par l’écrivaine et au déploiement d’une violence dont elle-même est l’auteure. Dans cette étude, nous cherchons à démontrer que la violence racontée, qui est perpétrée par les hommes et par les institutions patriarcales, est responsable de la désubjectivation de Chloé Delaume (qui est à la fois l’auteure, la narratrice et le personnage principal des deux textes analysés), et que la violence dont celle-ci fait preuve est le moteur de la reconstruction de son identité et de sa subjectivité. Plus largement, à l’aide de théories féministes sur la violence, sur le langage et sur les rapports entre les sexes, nous explorons quelques facettes de la domination masculine qui est encore bien présente aujourd’hui et certains des mécanismes développés par les femmes afin de répondre à l’état de soumission dans lequel les place le patriarcat.

Cette recherche est divisée en trois chapitres. Le premier se veut surtout une présentation théorique de la violence patriarcale et de quatre des institutions qui la perpétuent et qui préoccupent Delaume, soit la famille, la religion, la psychanalyse et le langage. Le second chapitre s’articule autour de la désubjectivation de l’auteure-narratrice, et le dernier, autour de la violence employée par Delaume afin d’attaquer les responsables de sa désubjectivation et de se reconstruire une identité qui s’éloigne des modèles imposés par la société patriarcale.

Cette publication est disponible en libre accès

Tremplin, no.1, 2011, «Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois»

Par Gabrielle Trépanier-Jobin. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 1, 2011, 71 pages.

Devant la nécessité de penser la subjectivité féminine différemment, l’auteure explore un corpus de théories féministes provenant de divers courants de pensée, ainsi qu’un corpus de films réalisés par des femmes au Québec, afin d’y relever des représentations alternatives de la subjectivité féminine et d’étudier leur potentiel subversif. Puisqu’il semble profitable de valoriser les échanges entre les théoriciennes et les réalisatrices, cette étude propose une lecture croisée de ces deux corpus, pour vérifier si leurs idées respectives se recoupent, se complètent ou s’opposent. 

Cette recherche examine plus précisément comment les figures de la femme hétérosexuelle, du couple mère-fille et de la déesse femme, mises de l’avant dans la théorie de Luce Irigaray et dans le film La turbulence des fluides de Manon Briand, compensent les oublis et les méprises de la psychanalyse freudienne, des religions occidentales et des cultures patriarcales. Elle observe la manière avec laquelle la figure de la lesbienne, développée dans la théorie de Monique Wittig et dans le filmRebelles de Léa Pool, remet en question l’hétéronormativité, révèle le caractère artificiel des catégories de sexe et libère la sexualité féminine de ses attaches hétérosexuelles. Elle examine en outre comment la figure du travesti/transsexuel, exposée dans la théorie de Judith Butler et dans le film Le sexe des étoiles de Paule Baillargeon, démontre la facticité des catégories « homme » et « femme », illustre le caractère performatif du genre et expose la rigidité des normes sociales. Elle étudie enfin comment le sujet nomade, mis de l’avant dans la théorie de Rosi Braidotti et dans le film Borderline de Lyne Charlebois, ébranle le mode de pensée dualiste, la métaphysique de la substance et le logocentrisme cartésien. 

Les quatre analyses de film effectuées dans le cadre de cette recherche révèlent entre autres que ces formes alternatives de subjectivité féminine ne comportent pas, en soi, un pouvoir subversif. C’est plutôt la manière avec laquelle elles sont mises en scène, tantôt par des procédés de répétition et d’exagération, tantôt par des procédés de recontextualisation, d’inversion ou de suppression, qui leur confère le potentiel de perturber l’ordre établi.

Cette publication est disponible en libre accès

Institut de recherches et d’études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 750 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des professeur·e·s et des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local VA-2200
210, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2X 1L1