Destiné aux programmes :
- Baccalauréat en études littéraires et la Mineure en études littéraires
- Certificat en études féministes (cours accepté dans le BLOC 2 : Arts, représentations et cultures)
- Concentration en études féministes
LIT301R-030 - LÉONORA MIANO - Écritures africaines
Depuis la publication très remarquée de son premier roman L’intérieur de la nuit en 2005, l’écrivaine d’origine camerounaise Léonora Miano s’est imposée comme l’une des voix féminines les plus retentissantes des lettres africaines. Allant du roman au théâtre, en passant par l’essai, Miano s’attaque de manière originale et souvent déroutante aux questions majeures qui travaillent les sociétés africaines de l’intérieur, mais aussi dans leurs liens avec le monde : statut de la femme, race, africanité, esclavage,
diasporas africaines, imaginaires africains et leurs emprises sur le devenir du continent, etc. Ce sont des questions que ce cours permettra d’explorer.
PORTAIL ÉTUDIANT : COURS LIT301R-030 le mercredi à 14 h au Campus Central, UQAM.
Étiquette : études littéraires
COURS HIVER 2024: FAM300D au 1er cycle sur les approches queer des arts
🏳️🌈 Les perspectives queer et les arts vous passionnent? Ne tardez pas à vous inscrire au cours FAM300D – Approches queer des arts offert à l’hiver 2023 !
Ce cours est une introduction aux approches queers des arts, qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de l’architecture, des arts visuels et des arts vivants, des études littéraires et du design. En étroite concordance avec les études culturelles et féministes ou de genre, ce cours mobilisera des conceptions queers liées, entre autres, à la non-binarité, à l’hétéronormativité, à la déconstruction du sexe et du genre, telles qu’elles peuvent se manifester dans les arts vivants, les objets ou la création littéraire et en les croisant avec d’autres politiques du corps.
➡️ Proposé par la Faculté des arts, ce cours s’adresse à la fois aux personnes étudiantes inscrites dans les programmes de 1er cycle de la Faculté des arts, aux personnes inscrites au Certificat en études féministes (accepté dans le bloc "Représentations"), aux concentrations de 1er cycle en études féministes, ainsi qu'à toute personne (étudiant.e.s libres et auditeur.ice.s) intéressée à suivre un cours sur les théories et les arts queer.
Il est enseigné par Dinaïg Stall, professeure à l'École supérieure de théâtre.
📅 Les vendredis de 14 h à 17 h, dès le 8 janvier 2024
🔗 Pour t'inscrire, par ici :
4 cours avec des perspectives en études féministes en mai et en juin 2023 à l’UQAM
Période de cours (intensive) : du 1er mai au 21 juin 2023. Inscriptions jusqu’au 5 mai 2023.
Les cours en études féministes pendant la session d’été 2023:
- un cours d'initiation aux études féministes FEM1100-01
- un cours de littérature sur Annie Ernaux LIT301N-10
- un cours sur la sociologie de la santé et les questions reliées au care SOC1230-20
- un cours en communication qui s'intéresse aux enjeux communicationnels entre les femmes de diverses régions du monde à l'ère de la mondialisation COM5170-10
FEM1100-01 – Initiation aux études féministes au Campus de Longueuil – en mode asynchrone pour les personnes qui veulent commencer en études féministes et qui sont disponibles les samedis en mai et en juin. Le cours se donne au Campus de Longueuil, il y a des séances en présentiel et des séances à distance.
LIT301N-10 – Annie Ernaux: Ernaux en héritage cours du Département d’études littéraires
- S'initier à l'univers d'Annie Ernaux par la lecture et l'étude de quelques-unes de ses œuvres marquantes.
- Étudier sa production critique et essayistique en lien avec les conditions idéologiques et sociologiques qui la façonne.
- Approfondir l'esthétique et la poétique qui se dégage de ses romans.
- Interroger l'ensemble de son œuvre en regard des théories féministes et des théories de la création.
- Comprendre l'influence d'Annie Ernaux sur les pratiques littéraires contemporaines.
- Observer son héritage dans le paratexte des récits de transfuges et des écritures de soi.
SOC1230-20 – Sociologie de la santé est un cours qui analyse des inégalités sociales de santé, y compris celles liées aux rapports de sexe, classes, ethnicité, etc., et des enjeux environnementaux liés à la santé.
COM5170-10 – Communication internationale et question de genre sur les différences de pouvoir et de ressources en matière d'enjeux communicationnels entre les femmes de diverses régions du monde à l'ère de la mondialisation. Une attention particulière sera accordée aux perspectives subalternes et postcoloniales.
Les personnes du certificat en études féministes peuvent s’inscrire en écrivant à : cert.etudes.feministes@uqam.ca ou concentrations.ef@uqam.ca pour les personnes intéressées à suivre une concentration en études féministes à l'intérieur de leur baccalauréat. Il est toujours possible de suivre un de ces 4 cours comme étudiant.e libre.
Tournée de cours de l’IREF (trimestre d'été 2022)
Présentation des études féministes au certificat et à la concentration au baccalauréat
La tournée des cours de l’IREF a débuté cette semaine dans les cours offerts à l’UQAM au Certificat.
Nous pouvons vous rendre visite dans votre cours en présentiel ou en virtuel, afin de présenter l’IREF et les études féministes à l’UQAM. Il s’agira de rappeler aux personnes qui veulent une concentration en études féministes de la démarche obligatoire auprès de l’IREF pour s’inscrire et faire reconnaître cette option dans le parcours universitaire. C’est évidemment aussi pour faire connaître les concentrations en études féministes auprès des personnes qui ne connaissent pas encore cette option.
Vous pouvez nous contacter à iref@uqam.ca si l’IREF peut passer, et merci de nous indiquer quelle date vous convient. La présentation prend généralement 10-15 minutes.
Nouvelle publication dans les Cahiers de l’IREF, collection Agora, no.9
Mères et filles de soi(e): filiations tissées, nouées et rompues dans la littérature contemporaine transnationale
Mères et filles sont tour à tour araignées ou insectes piégés, souvent les deux en même temps. Leur corps-à-corps est une lutte, mais également une danse. Elles s'enlacent et se repoussent, sont en miroir et en décalage, entretiennent entre elles les soupçons et les malentendus sans toutefois se perdre de vue. Plusieurs des lectures présentées ici avancent d'ailleurs tout en nuance, préférant saisir ce qui, dans les relations maternelles, ne se réduit pas à des rôles assignés ni ne se simplifie à des tropes. Elles honorent les figures insaisissables que sont les mères et les filles, et invitent à prendre les choses en sens inverse, pour évoquer Chantal Chawaf qui trouve ancrage dans le texte de Maude Pilon.
Avec des textes de Jennifer Bélanger, Laurence Élément-Jomphe, Emanuella Feix, Sarah Hammoun, Manon Huberland, Cécile Huysman, Marie-Pier Lafontaine, Ophélie Langlois, Daphné Ouimet-Juteau, Maude Pilon et Lori Saint-Martin.
Table des matières:
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Préface
- Lori Saint-Martin. «Préface: Pour qui nous nous prenons»
Introduction
- Jennifer Bélanger, Manon Huberland et Marie-Pier Lafontaine. «Introduction: Devenir soi(e)»
Articles
- Emanuella Feix. «Le rapport mère-fille dans Une seconde mère d’Anna Muylaert: une allégorie sociale»
- Laurence Élément-Jomphe. «Chiennes de faïence de mère en fille: les mères gigognes dans La dévoration des fées de Catherine Lalonde»
- Cécile Huysman. «La conciliation famille-travail: la maternité comme renaissance dans Les heures souterraines de Delphine de Vigan»
- Manon Huberland. «Under my mother’s house: emprise maternelle et formation identitaire dans At the Bottom of the River de Jamaica Kincaid»
- Daphné Ouimet-Juteau. «La filiation artistique entre femmes dans Chocolat amer de Laura Esquivel»
- Sarah Hammoun. «Le mal de mère et ses effets sur l’écriture dans Crève Maman! de Mô Singh»
- Ophélie Langlois. «Filiation symbolique et acte d’écriture dans Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan»
- Maude Pilon. «"Borchtch ", forer la langue, tisser des trous: une lecture de Ma mère est humoriste de Carla Demierre»
Colloque «Alliances et communautés en fantasy et en science-fiction» (04-05-2022)
L’IREF est partenaire du colloque organisé par des membres étudiantes, Marion Gingras-Gagné – Université du Québec à Montréal (CRILCQ, IREF) et Pascale Laplante-Dubé – Université d’Artois (Textes et Cultures) / Université du Québec à Montréal (CRILCQ, IREF)
Ces alliances et communautés peuvent être entre individus des mêmes groupes ou pas, voire, considérant la diversité des espèces en imaginaire, de la même espèce ou pas. Dans la lignée du colloque fantasy et féminismes, ce second colloque se veut transdisciplinaire, transmédiatique et intersectionnel, de même que situé aux croisements entre la pratique d’écriture et la pratique politique, la recherche et la politique, la recherche et l’écriture.
Du 2 au 4 mai 2022 - Inscription et liens Zoom pour participer ici: https://forms.gle/aGgqVL9z9G4k5ed79
Cours de Lori Saint-Martin: «Romancières du XIXe siècle»
UQAM – Institut de recherche et d’études féministes (IREF)
Nouveau cours à contenu variable l’automne 2021 au 1er cycle en études littéraires et en études féministes
Professeure : Lori Saint-Martin
LIT361L - Romancières du XIXe siècle
DESCRIPTION
Analyser les œuvres de romancières principalement françaises et britanniques du XIXe siècle dans une perspective féministe en convoquant une double toile de fond : l’histoire sociopolitique de la France et de l’Angleterre (les mouvements sociaux, le statut des femmes, les luttes féministes) et les mouvements littéraires auxquels elles ont ont contribué. Se pencher sur certaines des questions qu’elles ont explorées : le mariage et l’amour comme destin à poursuivre ou à rejeter, le désir sexuel, la justice sociale (la vie des ouvriers, la redistribution des richesses), le colonialisme, le racisme et l’esclavage, la quête personnelle et artistique, l’accès au savoir et la contestation des rôles homme-femme, voire des frontières entre les sexes. S’interroger sur la réception de leurs œuvres et sur les conditions de leur consécration ou de leur effacement de l’histoire littéraire. Découvrir leurs œuvres pour mieux apprécier leur époque et leur modernité. Ce cours implique la lecture de longs romans.
- Horaire du cours : lundi de 9h30 à 12h30 (du 7 septembre 2021 au 20 décembre 2021)
- Inscription des personnes au certificat ou à la concentration de 1er cycle en études féministes : merci d’écrire à cert.etudes.feministes@uqam.ca en mentionnant votre CODE PERMANENT dans l’objet du message.
- Pour les personnes en études littéraires : merci d’écrire à prog.bacc.etudeslitteraires@uqam.ca en mentionnant votre CODE PERMANENT dans l’objet du message.
- Inscription des étudiant-e-s libres : dès le 7 juin 2021
Tremplin, no.6, 2014, «Chercher la rage. Colères et excès narratifs chez trois romancières africaines-américaines»
Par Ariane Gibeau. Cahiers de l'IREF, Collection Tremplin, No. 6, 97 pages, 2014
La présente étude s'intéresse aux représentations de la colère dans la littérature des femmes africaines-américaines du 20e siècle. Elle cherche à comprendre de quelles manières cette émotion taboue et honteuse investit Passing de Nella Larsen, Sula de Toni Morrison et Push de Sapphire, trois œuvres écrites à différentes époques-clés de l'histoire littéraire noire états-unienne au féminin (les années 1920 et la Renaissance de Harlem; les années 1970 et l'émergence du féminisme noir et de sa critique littéraire; les années 1990 et la consécration institutionnelle des black women's studies). Il s'agit de voir comment, dans ces romans où prédominent des enjeux liés aux oppressions de sexe, de race et de classe, la colère joue le rôle de moteur textuel, d'émotion-source : elle dirige les actions et propos des personnages, dirige les intrigues, dirige l'écriture. Elle semble ainsi constituer une impulsion, un paradigme traversant la tradition littéraire féministe noire. L'étude d'un corpus diachronique permet d'entrevoir une évolution singulière : le passage d'une colère nommée et thématisée à une colère-discours.
La colère constituant une émotion du désordre et du spectaculaire, j'analyse les stratégies narratives qui permettent de faire surgir l'excès et le théâtral dans les œuvres à l'étude. Ma réflexion se décline en quatre temps. Je me penche dans un premier chapitre sur les articulations entre rapports d'oppression et colère. J'interroge les liens entre sexe et colère, puis entre race et colère, pour enfin présenter les fondements théoriques du féminisme noir et les écrits de féministes noires sur la question. Les trois autres chapitres sont consacrés aux romans analysés : le deuxième traite de Passing et de la colère qui prend possession de l'intrigue grâce à quelques stratégies du double; le troisième montre que la colère, dans Sula, se manifeste selon deux mouvements simultanés (une transmission entre plusieurs générations de personnages et un détournement dans la narration) et par le recours à la métaphore du feu; le quatrième s'intéresse à Push et à son esthétique de l'excès, laquelle imprègne à la fois les corps des protagonistes et la narration.
Cette publication est disponible en libre accès
Agora, no.8, 2017, «Féminismes, sexualités, libertés»
Sous la direction de Lori Saint-Martin, Thérèse St-Gelais et Caroline Désy, Cahiers de l'IREF, collection Agora, no 8, 2017, 69 pages.
De l’ensemble des textes réunis ici, où sont convoqués tour à tour le politique, les médias, la fiction, le théâtre et le cinéma, ressortent deux principaux fils conducteurs. D’une part, les questions de privilèges hétérosexuels, de « race » ou de classe, inséparables d’enjeux de pouvoir et de violence qui traversent presque toutes les études. D’autre part, les écueils, les défis et l’immense part de créativité liés à un désir de renouveler les représentations dominantes en montrant le plaisir et le désir au féminin pour un public lui aussi féminin (ou encore, mais les textes publiés ici l’envisagent relativement peu, relevant d’une minorité de genre). Les nombreuses controverses, contradictions et ambiguïtés relevées au fil des textes illustrent autant l’emprise des pratiques et représentations patriarcales que le riche potentiel de résistance des pratiques militantes et artistiques féministes, à condition de combattre sans cesse les nouvelles exclusions et réductions au silence.
Avec des textes de : Wendy Delorme, Isabelle Boisclair, Nicole Côté, Marie-Claude Garneau, Polly Galis, Julie Beaulieu et Élisabeth Mercier. Précédés d’une présentation de Lori Saint-Martin, Caroline Désy et Thérèse St-Gelais.
Cette publication est disponible en libre accès, en version web.
Agora, no.6, 2014, «Filiations du féminin»
Sous la direction de Lori Saint-Martin et Ariane Gibeau, Les Cahiers de l'IREF, collection Agora, no 6, 100 pages.
Disparues sous le nom du mari dans les arbres généalogiques, exclues traditionnellement de la transmission du patrimoine et, partant, des réélaborations littéraires de cette grande question, tenues à distance des débats sociaux, marginalisées ou effacées de l'histoire littéraire, les femmes souffrent d'une filiation au pire absente, au mieux trouée. Si les créateurs ont cru, selon Harold Bloom, avoir trop de pères littéraires, figures puissantes contre lesquelles il leur fallait s'insurger, les créatrices, elles, ont manqué cruellement de mères. Voilà pourquoi la filiation, si elle touche tous les êtres, est aussi une brûlante question féministe.
À l'heure où les fondatrices des études féministes universitaires arrivent à l'âge de la retraite après avoir créé des infrastructures (cours, programmes, réseaux et instituts) visant à légitimer et pérenniser ce domaine d'études, où de jeunes chercheuses ouvrent des directions nouvelles, qu'en est-il des filiations du féminin en littérature? Comment les femmes d'hier et d'aujourd'hui ont-elles pensé ces filiations, autant les liens de sang que ceux qui ont transité par la pensée et l'écriture? Ces rapports les ont-elles freinées, fortifiées, ont-ils inspiré leur créativité, infléchi leur voix, déterminé la forme de leurs écrits? Voilà la question autour de laquelle s'articule le présent livre. Les textes réunis ici revisitent, sous un angle féministe, des filiations tant familiales (avec la mère, les sœurs, les frères) qu'intellectuelles (rapports entre créatrices d'époques différentes). En posant leur regard sur des œuvres littéraires et des pratiques culturelles issues d'époques et de pays différents, ils interrogent la filiation comme art de s'affirmer libre, mais aussi liée aux autres.
Avec des textes d'Adeline Caute, Ariane Gibeau, Jessica Hamel-Akré, Marie-Noëlle Huet, Lucie Joubert, Lori Saint-Martin, Chantal Savoie et Patricia Smart.
Cette publication est disponible en libre accès