• 23e numéro de FéminÉtudes
    23e numéro de FéminÉtudes

Étiquette : Histoire

Lire l’essai de Mélissa Blais pour commémorer le 6 décembre 1989

Cette année, il y a eu 18 féminicides au Québec.

Aujourd’hui, il y 32 ans, avait lieu la tuerie de l’École polytechnique de Montréal, un féminicide où 14 femmes ont été assassinées parcequ’elles étaient des femmes. Mélissa Blais, diplômée en histoire et en sociologie avec une concentration en études féministes, aujourd’hui professeure associée à l’IREF, est l’autrice de l’essai J’haïs les féministes publié en 2009 aux Éditions du remue-ménage. Toujours d’actualité, son ouvrage issu de son mémoire de maîtrise, éclaire les débats entre féminisme et antiféminisme encore présents derrière cette tragédie du 6 décembre 1989.

Mélissa Blais a répondu aux questions de Radio-Canada : Polytechnique : retour sur les racines antiféministes de cette tragédie.

L’IREF avait organisé un événement de commémoration des 30 ans de la tuerie de Polytechnique, le 29 novembre 2019, dans l’agora de l’UQAM, que vous pouvez regarder sur notre VIMEO: Où étiez-vous le 6 décembre?

Agora, no.2, 2011, «Blanches et Noires: Histoire(s) des Américaines au XIXe siècle»

Sous la direction d’Isabelle Lehuu et textes de : Marise Bachand, Diane Bélanger, Rose-Marie Guzzo, Isabelle Lehuu et Catherine Pelchat. Cahiers de l’IREF, collection Agora, no 2, 135 pages.

« Blanches et Noires examine l’histoire des Américaines au XIXe siècle dans la diversité des expériences individuelles et collectives, en explorant les histoires de femmes blanches et noires, jeunes et moins jeunes, mariées et célibataires, dans le Nord et le Sud des États-Unis. Écrire l’histoire des femmes au pluriel ne signifie plus la quête d’une sororité illusoire, mais bien la recherche des parcours singuliers et des moments de dialogue entre femmes de conditions sociales différentes. 

Les études rassemblées ici mettent en lumière tant la parole des femmes que le discours sur les femmes, les représentations et les gestes du XIXe siècle dont les archives ont gardé des traces furtives et les mots qui disent la soumission des unes et la capacité d’agir des autres. Souvent silencieuses, dans l’ombre d’un mari, d’un père ou d’un maître, ces femmes du passé ont laissé des indices de leurs relations affectives, de leurs responsabilités familiales ou de leurs réseaux sociaux au détour d’un testament, d’une lettre personnelle ou d’un récit de voyage. Le portrait qui s’en dégage est celui de femmes ordinaires, dans l’espace domestique et dans la communauté rurale ou urbaine, de New York à Charleston et la Nouvelle-Orléans, au cours de ce XIXe siècle qui constitue une période charnière dans l’histoire des Américaines avec des mouvements de réformes sociales et de nouvelles aspirations pour toutes les femmes.

Cet ouvrage collectif se situe à la croisée de l’histoire des femmes et de l’histoire du genre en étudiant aussi bien l’expérience des femmes du passé que la construction historique du genre qui a encadré et influencé cette expérience au quotidien. Cependant, le concept de genre qui est utilisé dans cette analyse est constamment en interaction avec les concepts de classe et de race, afin de documenter les tensions entre femmes de diverses origines, ainsi que les épisodes de solidarité féminine. »

Cette publication est disponible en libre accès

Institut de recherches et d’études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 750 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des professeur·e·s et des membres associé·e·s.

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