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Étiquette : homophobie

Agora, no.7, 2016, «Féminismes et luttes contre l’homophobie: de l’apprentissage à la subversion des codes»

Sous la direction de Line Chamberland, Caroline Désy et Lori Saint-Martin, Les Cahiers de l'IREF, collection Agora, no 7, 141 pages.

Quelles convergences peut-on observer entre féminismes et luttes contre l’homophobie ? Sur le plan de la pensée, quels rapprochements contemporains peut-on établir entre le champ des études féministes et celui de la diversité sexuelle et de genre ? Comment s’articule l’intersection entre ces deux systèmes de différenciation hiérarchique que sont le sexisme et l’hétérosexisme ? Quels théories et concepts y circulent de manière transversale, et avec quelles redéfinitions ? Ces questions ont guidé l’organisation du colloque « Féminismes et luttes contre l’homophobie : zones de convergence » tenu dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2014 à l’Université Concordia, Montréal, le 16 mai 2014. Les textes rassemblés dans ce cahier, offerts par des chercheurs-es émergents-es et d’expérience, issus de plusieurs disciplines, proposent de stimulantes réflexions sur les convergences et divergences entre luttes féministes et luttes contre l’homophobie, sans évidemment épuiser un si vaste questionnement. Ces écrits ouvrent le dialogue et en réaffirment la possibilité, y compris lorsqu’ils nomment les hiatus entre ces deux champs.

Avec des textes de : Christine Bard, Janik Bastien-Charlebois, Amélie Charbonneau et Olivier Vallerand, Christelle Lebreton, Étienne Deshoulières, Rosine Horincq Detournay, Nathalie Ricard, Bruno Laprade, Sabrina Maiorano, Dominique Bourque, Isabelle Boisclair. Précédés d’une présentation de Line Chamberland et Caroline Désy.

Cette publication est disponible en libre accès

Agora, no.3, 2012,«Stratégies des travailleuses lesbiennes face à la discrimination. Contrer l'hétéronormativité des milieux de travail»

Line Chamberland et Christelle Lebreton, avec la collaboration de Michaël Bernier. Cahiers de l'IREF, collection Agora, no 3, 99 pages.

Ce cahier propose une analyse de la situation des travailleuses lesbiennes dans leur environnement de travail. Plus spécifiquement, il décrit d’abord brièvement les dynamiques de discrimination et d’exclusion auxquelles elles sont confrontées, puis il examine les stratégies qu’elles adoptent afin de se tailler une place satisfaisante, tant sur le plan psychologique que professionnel, dans un environnement caractérisé, à des degrés divers, par des attentes hétéronormatives et par des préjugés hétérosexistes susceptibles d’engendrer des discriminations à leur égard. Pour ce faire, sont présentés les principaux résultats concernant les lesbiennes en provenance d’une étude conduite il y a quelques années sur l’insertion des travailleurs gais et des travailleuses lesbiennes dans leur milieu de travail. Cette nouvelle présentation des résultats fournit l’occasion de les examiner dans une perspective féministe, d’interroger les concepts initiaux de la recherche ainsi que les données empiriques en prenant en compte le double positionnement de ces travailleuses, en tant que femmes et en tant que lesbiennes.

Cette publication reprend des perspectives théoriques et des données empiriques issues de cette recherche tout en les reconfigurant dans le but d’étayer les expériences vécues par les lesbiennes en milieu de travail et de formuler de nouvelles pistes de réflexion qui n’oblitèrent ni leur sexualité ni leur statut de femmes. On y trouvera des concepts théoriques utilisés en recherche relativement aux phénomènes de marginalisation ou d’exclusion des personnes appartenant à des minorités sexuelles, mais aussi une description des manifestations de l’homophobie en milieu de travail. Deux chapitres sont ensuite consacrés aux diverses stratégies mises en œuvre par les travailleuses lesbiennes pour faciliter leur adaptation en milieu de travail et prévenir ou contourner les effets discriminatoires de l’homophobie. Enfin, une analyse synthèse aborde les discriminations reliées à la sexualisation des femmes et celles reliées à la division sexuelle du travail, faisant ainsi le pont entre sexisme et homophobie.

Cette publication est disponible en libre accès

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

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