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Prix d’excellence en enseignement de la FSH pour Julie Lavigne

Julie Lavigne, Département de sexologie, membre professeure à l’IREF a reçu, le 24 janvier 2023, le Prix d’excellence en enseignement — Carrière

De l’histoire de l’art à la sexologie, la professeure Julie Lavigne n’a pas eu un parcours universitaire orthodoxe. Même dans un département interdisciplinaire comme celui de sexologie, la place qu’elle occupe éveille encore la curiosité. Après avoir obtenu son doctorat en histoire de l’art de l’Université McGill, Julie Lavigne a effectué un stage postdoctoral au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal (CRÉUM) avant d’être embauchée comme professeure au Département de sexologie en 2007. Julie Lavigne est nouvellement directrice des programmes de premier cycle en sexologie. Durant sa carrière de professeure, elle a élaboré et donné une dizaine de cours aux trois cycles, qui portent notamment sur les questions entourant les sexualités, les genres et les féminismes.

La professeure Lavigne travaille depuis en étroite collaboration avec l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) dont elle est membre depuis 2007. Elle y a d’ailleurs occupé plusieurs autres fonctions, dont la direction adjointe à la recherche de 2017 à 2019. Elle est également membre professeure du Réseau québécois en études féministes (RQEF) depuis sa création en 2011.

Ses recherches, qui viennent nourrir son enseignement, portent sur la représentation de la sexualité en art contemporain, ou dans les téléséries ou encore en lien avec la pornographie féministe et queer. Ses champs théoriques et thématiques tournent autour des scripts sexuels, de l’agentivité sexuelle et des théories féministes et queer sur les sexualités. Elle a publié l’ouvrage La traversée de la pornographie : Politique et érotisme dans l’art féministe aux éditions du Remue-ménage en 2014. Elle a aussi codirigé un numéro de la revue Recherches Féministes sur Femmes et pouvoir érotique. Enfin, ses articles ont été publiés dans des revues telles que Glad !, Feminist Media Studies, Genre, sexualité & société, Recherches Féministes, Les Ateliers de l’éthique, Symposium : Revue canadienne de philosophie continentale.

Pour souligner sa contribution remarquable à l’enseignement au sein de la Faculté des sciences humaines, la faculté octroie un Prix d’excellence en enseignement — Carrière à cette professeure exceptionnelle.

Agora, no.7, 2016, «Féminismes et luttes contre l’homophobie: de l’apprentissage à la subversion des codes»

Sous la direction de Line Chamberland, Caroline Désy et Lori Saint-Martin, Les Cahiers de l'IREF, collection Agora, no 7, 141 pages.

Quelles convergences peut-on observer entre féminismes et luttes contre l’homophobie ? Sur le plan de la pensée, quels rapprochements contemporains peut-on établir entre le champ des études féministes et celui de la diversité sexuelle et de genre ? Comment s’articule l’intersection entre ces deux systèmes de différenciation hiérarchique que sont le sexisme et l’hétérosexisme ? Quels théories et concepts y circulent de manière transversale, et avec quelles redéfinitions ? Ces questions ont guidé l’organisation du colloque « Féminismes et luttes contre l’homophobie : zones de convergence » tenu dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2014 à l’Université Concordia, Montréal, le 16 mai 2014. Les textes rassemblés dans ce cahier, offerts par des chercheurs-es émergents-es et d’expérience, issus de plusieurs disciplines, proposent de stimulantes réflexions sur les convergences et divergences entre luttes féministes et luttes contre l’homophobie, sans évidemment épuiser un si vaste questionnement. Ces écrits ouvrent le dialogue et en réaffirment la possibilité, y compris lorsqu’ils nomment les hiatus entre ces deux champs.

Avec des textes de : Christine Bard, Janik Bastien-Charlebois, Amélie Charbonneau et Olivier Vallerand, Christelle Lebreton, Étienne Deshoulières, Rosine Horincq Detournay, Nathalie Ricard, Bruno Laprade, Sabrina Maiorano, Dominique Bourque, Isabelle Boisclair. Précédés d’une présentation de Line Chamberland et Caroline Désy.

Cette publication est disponible en libre accès

Agora, no.3, 2012,«Stratégies des travailleuses lesbiennes face à la discrimination. Contrer l'hétéronormativité des milieux de travail»

Line Chamberland et Christelle Lebreton, avec la collaboration de Michaël Bernier. Cahiers de l'IREF, collection Agora, no 3, 99 pages.

Ce cahier propose une analyse de la situation des travailleuses lesbiennes dans leur environnement de travail. Plus spécifiquement, il décrit d’abord brièvement les dynamiques de discrimination et d’exclusion auxquelles elles sont confrontées, puis il examine les stratégies qu’elles adoptent afin de se tailler une place satisfaisante, tant sur le plan psychologique que professionnel, dans un environnement caractérisé, à des degrés divers, par des attentes hétéronormatives et par des préjugés hétérosexistes susceptibles d’engendrer des discriminations à leur égard. Pour ce faire, sont présentés les principaux résultats concernant les lesbiennes en provenance d’une étude conduite il y a quelques années sur l’insertion des travailleurs gais et des travailleuses lesbiennes dans leur milieu de travail. Cette nouvelle présentation des résultats fournit l’occasion de les examiner dans une perspective féministe, d’interroger les concepts initiaux de la recherche ainsi que les données empiriques en prenant en compte le double positionnement de ces travailleuses, en tant que femmes et en tant que lesbiennes.

Cette publication reprend des perspectives théoriques et des données empiriques issues de cette recherche tout en les reconfigurant dans le but d’étayer les expériences vécues par les lesbiennes en milieu de travail et de formuler de nouvelles pistes de réflexion qui n’oblitèrent ni leur sexualité ni leur statut de femmes. On y trouvera des concepts théoriques utilisés en recherche relativement aux phénomènes de marginalisation ou d’exclusion des personnes appartenant à des minorités sexuelles, mais aussi une description des manifestations de l’homophobie en milieu de travail. Deux chapitres sont ensuite consacrés aux diverses stratégies mises en œuvre par les travailleuses lesbiennes pour faciliter leur adaptation en milieu de travail et prévenir ou contourner les effets discriminatoires de l’homophobie. Enfin, une analyse synthèse aborde les discriminations reliées à la sexualisation des femmes et celles reliées à la division sexuelle du travail, faisant ainsi le pont entre sexisme et homophobie.

Cette publication est disponible en libre accès

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

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