Ergonome et généticienne de renommée internationale, la professeure émérite du Département des sciences biologiques Karen Messing, membre honoraire associée à l'IREF, est la lauréate 2021 du Prix Leo Panitch du meilleur livre, qui récompense le meilleur ouvrage en études canadiennes sur le travail et le syndicalisme. La chercheuse a été honorée pour son livre Bent out of Shape: Shame, Solidarity and Women’s Bodies at Work (BTL Books, Toronto), traduit en français par Geneviève Boulanger sous le titre Le deuxième corps. Femmes au travail, de la honte à la solidarité (éditions Écosociété).
Étiquette : syndicalisme
Tremplin, no.7, 2016, «Lutter, appartenir, devenir. Les dynamiques d’engagement syndical des femmes immigrantes dans l’hôtellerie au Québec»
Par Martine Joyal. Cahiers de l’IREF, collection Tremplin, no 7, 2016, 75 pages.
Cette recherche se penche sur un phénomène très peu abordé dans la recherche sociale au Québec, soit la participation syndicale de femmes immigrantes. Elle vise à mieux comprendre le sens que des femmes immigrantes travaillant dans le secteur de l’hôtellerie donnent à leur expérience d’engagement syndical au Québec, en explorant le « comment » et le « pourquoi » de cet engagement.
Il s’agit d’une recherche qualitative menée dans une perspective féministe, clinique et interculturelle, au cours de laquelle cinq déléguées syndicales aux parcours et profils diversifiés ont été rencontrées, dans le cadre d’entretiens menés selon la méthode du récit de vie.
Trois propositions plus spécifiques se dégagent de ce constat global. L’engagement syndical est tout d’abord compris comme une stratégie de résistance pour lutter contre les injustices en milieu de travail et comme une source d’émancipation au plan individuel et collectif. Puis, l’engagement syndical est vu comme une forme d’expression de soi, qui permet aux femmes de se construire comme personne et comme sujet, et d’affirmer leur individualité et leur capacité d’agir. Enfin, l’engagement syndical est perçu comme un espace de citoyenneté favorisant l’exercice de droits et le lien d’appartenance à une communauté politique, tout en représentant une forme de participation sociale.
Martine Joyal est détentrice d’une maîtrise en travail social de l’Université du Québec à Montréal avec concentration en études féministes (2014). Elle possède une expérience professionnelle de plus de 20 ans dans différents champs de l’action collective, dont la solidarité internationale, l’action syndicale et la défense des droits. Elle est maintenant organisatrice communautaire dans le réseau de la santé.
Cette publication est disponible en libre accès
vol.15, no.1, 2010 «Célébrations! Agir et penser les féminismes»
Cette publication célèbre les 15 ans de FéminÉtudes et rend compte de la puissance réflexive des féminismes. Disponible en libre accès.