• Calendrier des activités de l'IREF
     

Étiquette : intersectionnalité

Hiver 2025: Cycle de conférences 𝙎𝙚𝙭𝙪𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙞𝙨𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙚𝙚𝙧𝙨 à l'UQAM

Toutes les activités ont lieu à 18h à la salle des boiseries (J-2805).

Mardi 21 janvier
Travailleuse.rs du sexe en lutte : nos stratégies d'organisation
avec Melina May et Adore Goldman du Comité autonome du travail du sexe (CATS)
Le CATS est un comité autonome de travailleuse.rs du sexe qui luttent pour de meilleures conditions de travail. La mobilisation de nos collègues est la base de notre organisation. Depuis un an, le CATS réalise des enquêtes militantes en salon de massage et en strip club afin de documenter les conditions et les stratégies de résistance des travailleuse.rs. Cet atelier sera l'occasion de partager les résultats.

Jeudi 23 janvier
Plaisirs, érotismes et pornographies
avec Julie Lavigne (prof. en sexologie) et Gabrielle Petrucci (enseignante en sexologie)
Nos désirs et nos plaisirs sont régulés par des normes sexuelles. Vers quelles pratiques sont orientés nos plaisirs et désirs ? Quels mécanismes sont à l'œuvre pour les limiter et contrôler? Comment libérer notre univers érotique et nos plaisirs ? Est-ce que la porno peut aussi être un vecteur de libération ou de découverte érotique? La présentation cherche à questionner la place du plaisir et des érotismes dans notre société érotophobe et les moyens que les communautés sexuelles prennent pour contre-attaquer par « les corps et les plaisirs ».

Mardi 28 janvier
Bisexualtés : oser la fluidité
Avec Chacha Enriquez et MP Boisvert (codirecteurice de la Coalition des familles LGBT+)
Les bisexualités célèbrent la fluidité des orientations sexuelles. La norme monosexuelle, qui considère qu’on doit être attiré·e par un seul genre (on est soit hétéro, soit homosexuel·le), efface et délégitime les réalités bisexuelles. Comment y faire face ? Comment renforcer les luttes bisexuelles ?

Jeudi 30 janvier
Repenser l’intervention dans une perspective queer
avec Jorge Flores-Aranda (prof. en travail social), Stephanie Gingras-Dubé (doctorante en travail social) et le PIAMP
L’intervention dans une perspective queer, notamment celle qui résiste aux normes sexuelles ou adopte la réduction des risques, est souvent mal comprise ou même perçue comme étant dangereuse. Nous discuterons de la manière d’intégrer cette perspective auprès des personnes qui pratiquent le chemsex et le sexting.

Mardi 4 février
Backlash anti-LGBTQ+
avec Chacha Enriquez (enseignant en sociologie et activiste queer)
Nous assistons actuellement à une mobilisation conservatrice internationale contre les communautés LGBTQ+. Il s’agit à la fois d’une volonté de renforcer les normes sexuelles et la binarité de genre, de mobiliser une base militante et électorale et de détourner l’attention vers un bouc émissaire. Comment fonctionne ce backlash au Québec ? Quelles sont ses conséquences ? Quelles réponses peut-on apporter ?

Jeudi 6 février
Intersectionnalités queers
Avec Reem Alameddine (enseignante en sexologie) et Anne C. Beaulieu (M.A. en sexologie)
Les intersectionnalités queers permettent d’analyser les imbrications entre rapports de pouvoir et de célébrer les vécus aux interstices de ceux-ci. Nous les aborderons par deux angles d’attaque : d’un côté, une analyse des intersections entre sexualités queer et religion musulmane, avec un accent particulier sur les expériences, les tensions et les possibilités qui émergent de ces croisements ; de l’autre, une analyse critique du racisme sexuel pour rendre compte des défis et forces qui émergent aux intersections du racisme, du sexisme et de l’hétérosexisme.

Hiver 2022: Séminaire en études féministes et communication au niveau maîtrise

Aux personnes étudiantes inscrites à la maîtrise avec une concentration en études féministes. Si vous êtes à la recherche de votre 2e séminaire obligatoire en études féministes, il y a ce cours avec une approche en études culturelles qui pourrait vous intéresser:

COM8110.30 - RECHERCHES FÉMINISTES EN COMMUNICATION

Hiver 2022. Mercredi, 14 h à 17 h, Prof. Michelle Stewart, Département de communication sociale et publique

Description

Ce cours prend comme point de départ la pertinence–à la fois commune et contestée–du genre comme catégorie analytique et politique. Récemment, Judith Butler a sonné l’alarme par rapport à un mouvement réactionnaire et international qui lutte contre «l'idéologie de genre».

«To ask questions about gender, that is, how society is organized according to gender, and with what consequences for understanding bodies, lived experience, intimate association, and pleasure, is to engage in a form of open inquiry and investigation, opposing the dogmatic social positions that seek to stop and reverse emancipatory change. And yet, ‘gender studies’ is opposed as “dogma” by those who understand themselves on the side of ‘critique’» ("Why is the idea of ‘gender’ provoking backlash the world over?" The Guardian. 23 oct. 2021. 

Notre tâche sera de comprendre les enjeux communicationnels autour de ces contestations. Pour le faire, nous aborderons des grands enjeux féministes en communication : la pertinence de la notion du genre, la production de savoir et les rapports de pouvoir, les connaissances situées, les théories de positionnement, les études de masculinité, le féminisme intersectionnel et queer. La critique des méthodes déployées par des chercheuses et chercheurs féministes sera également étudiée afin d'éclairer la manière dont les débats intellectuels propres à ce champ d'études conduisent à des actions pratiques.

Pour illustrer celles-ci, nous analyserons des études de cas au cœur des recherches féministes actuelles : les transformations des relations de pouvoir politiques, médiatiques et technologiques, les enjeux de représentations dans les médias, le harcèlement et la violence médiatisés en lien avec les identités de genres ou d’orientation sexuelle, l'expression des luttes féministes et des mouvements d'émancipation à l'ère de l'internet.  Surtout, le séminaire se donne en forme d’atelier qui mettra à l'avant-plan le partage et développement de vos questions et projets de recherche.

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local A-3700
400, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2L 2C5