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Étiquette : inclusivité

Vidéos «Diversité de genre à l’université» et «Rédaction féministe et inclusive»

La capsule vidéo Accueillir la diversité de genre en contextes pédagogique et professionnel mise en ligne en avril 2022 aborde les bonnes pratiques d’accueil, d’enseignement et de recherche qui favorisent le bien-être et la réussite des personnes trans, non binaires et queers à l’université. La capsule s’adresse au corps enseignant et au personnel employé des universités québécoises.

Des ressources complémentaires sont disponibles sur la page « Communication féministe et inclusive » ainsi que la capsule produite en 2020 sur la Rédaction féministe et inclusive

Ces projets sont élaborés afin de favoriser une pédagogie inclusive à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal (IREF) en collaboration avec le Carrefour technopédagogique de l’UQAM. 

Partenaires : 

Réseau québécois en études féministes (RéQEF)

Association étudiante en études féministes (AEEF UQAM)

Mise en ligne le 6 avril 2022 sur UQAM.TV

Affiche du lancement de la capsule

Lancement à l’UQAM de l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG) le 8 mars 2022

Montréal, le 8 mars 2022: L’IREF est fier d'être associé au lancement de l’Observatoire francophone de développement inclusif par le genre avec Marie Langevin, Caterine Bourassa-Dansereau, co-directices de l’OFDIG et membres de l’IREF. L’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG) résulte du partenariat entre l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Université du Québec à Montréal (UQAM). La mission de l’OFDIG est de favoriser à l’échelle internationale l’égalité femmes-hommes et d’accroître l’autonomie et le pouvoir d’agir des femmes et des filles, dans trois secteurs cruciaux du développement inclusif : les milieux économiques, les systèmes éducatifs et l’enseignement supérieur. Ces secteurs sont constitutifs de la Francophonie scientifique.

«Hébergé à l’UQAM, l’OFDIG travaille étroitement avec l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et le Service aux collectivités (SAC) de l’Université. L’Observatoire profitera des expertises de ces deux regroupements pionniers de la formation et de la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire et partenariale avec les groupes de femmes et de la société civile. L’AUF, premier réseau universitaire au monde avec plus de 1 000 établissements membres dans une centaine de pays, représente aussi un atout majeur dans la croissance de l’Observatoire. L'AUF mobilisera en particulier le Réseau francophone des femmes responsables dans l'enseignement supérieur et la recherche (RESUFF), chargé notamment du plaidoyer Égalité femmes-hommes.»

On parle de l'OFDIG

L’injustice épistémique: un concept pertinent pour les études féministes

Amandine Catala, professeure au Département de philosophie, membre de l'IREF, plaide pour la participation des groupes non dominants à la production et à la diffusion des connaissances.

Une personne subit une injustice épistémique si elle n’est pas adéquatement crue ou comprise parce qu’elle appartient à un groupe social non-dominant (p.ex., femmes, minorités sexuelles, Autochtones, personnes racisées comme non-blanches, personnes handicapées ou neurodiverses).

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l'injustice et l'agentivité épistémiques, la professeure a obtenu, l’an dernier, une subvention dans le cadre du programme Savoir du CRSH pour un projet de recherche intitulé «Savoirs et esprits minorisés: pour une conception inclusive de l’agentivité et de l’injustice épistémiques».

À l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre, Amandine Catala était en entrevue avec Actualités UQAM concernant son projet de recherche : «L’adjectif «épistémique» fait référence à la connaissance. Le terme d’agentivité réfère quant à lui au fait d’agir. L’expression «agentivité épistémique» réfère donc à tout ce que nous pouvons faire avec la connaissance: par exemple, l’utiliser, la produire ou la transmettre.

Ainsi, il est possible qu’une personne qui tente de contribuer à un échange ne soit pas prise au sérieux en raison de biais chez l’interlocuteur. Par exemple, un juge qui ne croit pas le témoignage d’une victime parce que la victime est une femme; une médecin qui ne croit pas les symptômes que lui décrit un patient noir parce que le patient est noir; un étudiant qui ne reconnaît pas l’expertise d’un professeur en situation de handicap parce que le professeur est en situation de handicap; ou un enseignant qui conseille à un élève autochtone de ne pas faire d’études universitaires parce que l’élève est autochtone.

Ou encore, il est possible que l’expérience des membres de groupes non dominants soit mal comprise en raison de biais dans les outils interprétatifs (soit les représentations sociales, les mots, les concepts) que la société utilise pour interpréter différentes situations ou expériences. Comme ces outils interprétatifs sont produits principalement par les groupes dominants, ils ont tendance à ignorer ou à stigmatiser la situation des groupes non dominants. L’expérience de ces derniers sera donc moins facilement communicable ou compréhensible. Par exemple, quand le terme de harcèlement sexuel n’existait pas encore, les femmes qui subissaient cette situation ne pouvaient pas communiquer comme telle leur expérience de harcèlement sexuel. Selon les outils interprétatifs dominants, leur situation était (inadéquatement) caractérisée comme de la drague inoffensive ou comme une attention dont elles devraient se réjouir et non se plaindre.»

Lire la suite de l'entrevue dans Actualités UQAM

Vous pouvez l’écouter expliquer le concept dans la vidéo enregistrée lors de la journée d'études organisée par l’IREF, le 30 mai 2019: L’injustice épistémique : un concept pertinent pour les études féministes.

En études féministes, Amandine Catala, enseigne les cours :

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local A-3700
400, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2L 2C5