• Offres d'emplois en études féministes
     

Étiquette : féminismes et cinéma

«Qui filme qui? Vers des représentations équilibrées devant et derrière la caméra»

«Qui filme qui? Vers des représentations équilibrées devant et derrière la caméra», une recherche réalisée par les membres IREF, Anouk Bélanger, professeure du Département de communication sociale et publique , et Francine Descarries, professeure du Département de sociologie avec le soutien de Réalisatrices Équitables (RÉ), du Réseau Québécois en études féministes (RéQEF), du Service aux collectivités de l’UQAM (SAC) et de la Fondation Solstice. Lire l'article dans Actualités UQAM

Revue de presse:

Cours FEM300B:«Perspectives féministes et cinéma»

UQAM – Institut de recherche et d’études féministes (IREF)

FEM300B: PERSPECTIVES FÉMINISTES ET CINÉMA

Automne 2021 – jeudi 14h00 à 17h00

Début des cours: 7 septembre 2021 – Fin: 20 décembre 2021

Un des cours à contenu variable portant sur un aspect théorique, historique, sur une problématique ou une tendance en recherches et en études féministes, dit les cours FEM300X, qui sera enseigné cet automne à l’IREF est le FEM300B ​«Perspectives féministes et cinéma».

Le cours FEM300B ​«Perspectives féministes et cinéma» se veut une étude historique et théorique des fonctions de l'image dans la construction des rôles sexuels et des rapports de genre: théories féministes, stéréotypes sexuels, récit œdipien, voyeurisme et identification, censure et pornographie, etc. Que dit le septième art au sujet de notre rapport au sexe et au genre? En quoi reproduit-il ou questionne-t-il les structures dominantes? À travers une variété de figures (classiques et contemporaines) et de courants, nous présentons, comparons et évaluons différentes analyses sociologiques, économiques, esthétiques et sémiologiques qui prennent comme objet le genre au cinéma.

Ce cours explore l’étude de la représentation du sexe et du genre au cinéma selon une variété d’approches critiques, à l’exemple des théories féministes, de la critique gaie et lesbienne et de la théorie queer. Ce cours propose également une introduction aux ​gender studies et aux​ cultural studies dans le contexte plus spécifique des études cinématographiques.

Tremplin, no.1, 2011, «Représentations alternatives de la subjectivité féminine dans le cinéma féminin québécois»

Par Gabrielle Trépanier-Jobin. Cahiers de l'IREF, collection Tremplin, no 1, 2011, 71 pages.

Devant la nécessité de penser la subjectivité féminine différemment, l’auteure explore un corpus de théories féministes provenant de divers courants de pensée, ainsi qu’un corpus de films réalisés par des femmes au Québec, afin d’y relever des représentations alternatives de la subjectivité féminine et d’étudier leur potentiel subversif. Puisqu’il semble profitable de valoriser les échanges entre les théoriciennes et les réalisatrices, cette étude propose une lecture croisée de ces deux corpus, pour vérifier si leurs idées respectives se recoupent, se complètent ou s’opposent. 

Cette recherche examine plus précisément comment les figures de la femme hétérosexuelle, du couple mère-fille et de la déesse femme, mises de l’avant dans la théorie de Luce Irigaray et dans le film La turbulence des fluides de Manon Briand, compensent les oublis et les méprises de la psychanalyse freudienne, des religions occidentales et des cultures patriarcales. Elle observe la manière avec laquelle la figure de la lesbienne, développée dans la théorie de Monique Wittig et dans le filmRebelles de Léa Pool, remet en question l’hétéronormativité, révèle le caractère artificiel des catégories de sexe et libère la sexualité féminine de ses attaches hétérosexuelles. Elle examine en outre comment la figure du travesti/transsexuel, exposée dans la théorie de Judith Butler et dans le film Le sexe des étoiles de Paule Baillargeon, démontre la facticité des catégories « homme » et « femme », illustre le caractère performatif du genre et expose la rigidité des normes sociales. Elle étudie enfin comment le sujet nomade, mis de l’avant dans la théorie de Rosi Braidotti et dans le film Borderline de Lyne Charlebois, ébranle le mode de pensée dualiste, la métaphysique de la substance et le logocentrisme cartésien. 

Les quatre analyses de film effectuées dans le cadre de cette recherche révèlent entre autres que ces formes alternatives de subjectivité féminine ne comportent pas, en soi, un pouvoir subversif. C’est plutôt la manière avec laquelle elles sont mises en scène, tantôt par des procédés de répétition et d’exagération, tantôt par des procédés de recontextualisation, d’inversion ou de suppression, qui leur confère le potentiel de perturber l’ordre établi.

Cette publication est disponible en libre accès

Institut de recherches et d'études féministes

Créé en 1990, l’Institut de recherches et d’études féministes a pour mission de promouvoir et de développer la formation et la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. Il constitue un regroupement de plus de 700 membres professeur·e·s, chercheur·e·s, chargé·e·s de cours, professionnel·le·s, étudiant·e·s de l’UQAM, ainsi que des membres associé·e·s.

Coordonnées

Institut de recherches et d’études féministes
Local A-3700
400, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2L 2C5